L’intervention de Francesca Albanese, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés, est un cri d’alarme retentissant face à la tragédie humanitaire qui se déroule à Gaza. Ses déclarations sans équivoque dénoncent ce qu’elle qualifie d' »attaque génocidaire » et de « nettoyage ethnique » perpétrés par l’occupant sioniste dans l’enclave palestinienne assiégée.
Les mots employés par Mme Albanese sont forts, mais ils reflètent la réalité accablante vécue par les Palestiniens de Gaza. Depuis plus d’un an et demi, cette bande de terre subit une agression incessante, en violation flagrante du droit international. Les bombardements incessants, couplés aux privations extrêmes imposées par le blocus, ont transformé Gaza en une véritable prison à ciel ouvert.Selon les chiffres alarmants cités par la Rapporteuse, 90% des Palestiniens de Gaza souffrent d’insécurité hydrique et manquent d’accès à la nourriture et aux médicaments. Cette situation désastreuse est aggravée par les abus physiques et psychologiques infligés aux civils palestiniens par les forces d’occupation.
Pire encore, l’occupant sioniste entrave délibérément l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, renforçant ainsi l’étau autour de la population palestinienne. Cette politique cynique vise, selon Mme Albanese, à « vider les terres palestiniennes de leurs habitants », un objectif qui s’apparente à un nettoyage ethnique condamnable.Face à cette spirale de violence et d’oppression, la solution prônée par la communauté internationale, à savoir la création d’un État palestinien viable et souverain aux côtés d’Israël, semble plus que jamais indispensable.
Cependant, comme le souligne la Rapporteuse, cette solution ne peut se concrétiser sans la présence des Palestiniens sur leur terre ancestrale.Il est grand temps que la communauté internationale agisse avec fermeté pour mettre un terme à cette tragédie humanitaire et imposer le respect du droit international. La Palestine mérite justice et paix, et ses habitants ont le droit de vivre dans la dignité et la sécurité, libres de toute occupation et oppression
R.I.
