Le Conseil national palestinien (CNP) a vivement dénoncé, ce dimanche, les crimes continus perpétrés par l’occupation sioniste contre les journalistes palestiniens, en particulier dans la bande de Ghaza, les qualifiant de tentative délibérée de faire taire la voix de la Palestine.Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée des médias arabes et relayé par l’agence de presse palestinienne Wafa, le CNP souligne que les journalistes palestiniens exercent leur mission dans des conditions parmi les plus périlleuses au monde. Ils sont régulièrement pris pour cibles par des frappes aériennes et des bombardements, en violation flagrante du droit humanitaire international.Le Conseil tient l’occupation sioniste pour pleinement responsable de ces crimes, qui visent directement les professionnels des médias. Il déplore en outre le silence troublant de la communauté internationale, qui reste passive face à ces violations graves, en dépit des textes et des conventions censés protéger les journalistes en temps de guerre.Face à cette situation dramatique, le CNP appelle instamment la communauté internationale à agir sans délai, afin de traduire les auteurs de ces crimes devant la justice internationale et d’assurer une protection urgente aux journalistes et professionnels des médias.
Il rappelle que cette Journée des médias arabes est, cette année, assombrie par l’un des chapitres les plus sanglants de l’histoire contemporaine de la Palestine.Depuis plus de 18 mois, après une courte trêve, le peuple palestinien subit une agression sioniste féroce et systématique, culminant dans la bande de Ghaza. Cette offensive prend les traits d’une guerre d’extermination et d’un nettoyage ethnique organisé, n’épargnant ni les enfants, ni les femmes, ni même les infrastructures civiles telles que les hôpitaux, les écoles ou les médias.À ce jour, plus de 212 journalistes ont été tués alors qu’ils accomplissaient leur devoir de transmettre la vérité.
Des rédactions ont été détruites, du matériel confisqué, et les communications volontairement coupées, afin d’isoler l’enclave palestinienne du reste du monde et d’étouffer toute tentative de témoignage ou de transmission de l’information n
l R.I.
Crimes contre les journalistes palestiniens: Un silence international complice
