Inédite rencontre d’Abdelmadjid Tebboune avec les chefs des partis: Comment préserver l’Algérie…

C’est une première dans les anales ! La rencontre tenue mardi au Centre international des conférences (CIC), Abdellatif Rahal, par le président de la République avec les chefs des partis politiques représentés au sein des Assemblées nationales et locales élues, APN, APW et APC, marque une rupture avec les méthodes anciennes de gouvernance. Jusque-là, le chef de l’État, et depuis son accession au pouvoir, a eu des rencontres, séparément, avec ces acteurs politiques, voire même avec des personnalités nationales et de responsables d’organisations patronales. Une pratique qui s’est ancrée dans la vie politique nationale et qui a eu l’adhésion de l’ensemble des acteurs sans aucune exception. Salué par les opposants avant les soutiens du Président, le dialogue érigé en mode de gestion des affaires de l’État, a atteint ce mardi 21 mai un niveau que l’on ne voit pas même dans les pays les plus démocratisés. Réunir autour de la même table les chefs des partis de la majorité, le PFLN, le RND, El Bina et El Moustakbal, ainsi que ceux de l’opposition du FFS, au PT jusqu’au MSP, pour ne citer que ceux-là, est en soi une réussite. Indépendamment des conclusions de cette rencontre inédite, les Abdelkrim Mebarek, Mustapha Yahi, Abdelkader Bengrina, Fateh Boutbig et Youcef Aouchiche, Louisa Hanoune ainsi qu’Abdelaali Hassani Cherif, ont, eux aussi, réussi à surpasser leurs divergences idéologiques, pour débattre de la situation politique, des enjeux et défis auxquels fait face l’Algérie. Et c’est l’essence même de la politique qui, au-delà des luttes pour le pouvoir et l’application des programmes, il est du rôle des partis politiques et des organisations structurées de défendre la souveraineté du pays lorsque celui-ci est menacé.
Selon la télévision publique, plusieurs chefs des 27 partis présents, ont exprimé dans leurs interventions, leur « satisfaction » quant « à la complémentarité de la relation entre le pouvoir et les acteurs politiques », et consacre si besoins est, « le dialogue comme vertu » de la vie publique, comme promis par le Président Abdelmadjid Tebboune, dans ses 54 engagements à l’occasion de la campagne électorale pour la présidentielle de 2021. Il y a lieu de relever d’ailleurs que le chef de l’État a voulu prendre tout le temps nécessaire pour « écouter » ses interlocuteurs puisqu’à l’heure où nous mettions sous presse, en fin de journée d’hier, la rencontre se poursuivait toujours et toutes  »Rédactions » sont restées sur leurs faim dans l’attente de recommandations. Quoi qu’il en soit, le timing choisi par le premier magistrat du pays pour s’échanger avec les acteurs politiques, à la veille de l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre, prélude d’un rendez-vous électoral réussi pour immuniser l’Algérie contre les velléités et dangers qui la guettent de l’extérieur. Quel que soit l’identité du futur président, il sera élu dans un climat de sérénité, puisque les candidats auraient déjà échangé sur les principales lignes de défense de la patrie durant cette rencontre. Au moins, deux candidats déclarés étaient déjà présents, à savoir Louisa Hanoune du PT et Belkacem Sahli de « la Coalition de partis pour la stabilité », même si d’autres noms comme Abdelkader Bengrina (El Bina), Abdelaali Hassani Chérif (MSP) ou encore Abdelmadjid Tebboune, peuvent afficher dans quelques jours leur candidature.
Farid B.

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