Le premier secrétaire national du FFS et candidat du parti à l’élection présidentielle du 7 septembre, Youcef Aouchiche, a salué l’appel lancé par le Président de la république au dialogue national avec toutes les forces vives de la nation.
« Nous saluons l’engagement du Président élu, dans son discours d’investiture, d’ouvrir un dialogue national pour consacrer la démocratie et l’Etat de droit », a lancé, hier, M. Aouchiche à l’occasion d’une conférence de presse animée au siège du parti à Alger.
Il estime que le moment est venu pour dépasser les divergences pour trouver le consensus autour des questions fondamentales. Il a plaidé pour trouver une plate-forme consensuelle qui serait la base de l’édification de l’Etat national sur les principes de démocratie, de justice, de liberté et de droit.
« Un Etat moderne et ouvert, capable de faire face aux défis qui se posent à tous les niveaux : sécuritaire, social, économique et même culturel », a lancé le chef du FFS.
Dans ce contexte, le candidat au scrutin du 7 septembre qui a expliqué que son parti a réalisé ses objectifs de participation, a appelé à l’organisation d’élections générales à la fin du premier semestre de 2025 afin de donner la légitimité aux assemblées élues, locales et nationales.
Selon sa conception, ces élections générales doivent être précédées par la réhabilitation du paysage politique à travers la révision de la loi électorale et des codes de la commune et de la wilaya.
D’autre part, et à l’approche de la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, le premier secrétaire du FFS a appelé le chef de l’Etat à prendre des « mesures politiques audacieuses » afin, a-t-il dit, d’asseoir un climat politique apaisé et d’ouverture démocratique.
Cet effort est, a-t-il expliqué, nécessaire pour renforcer la capacité du pays à faire face aux grands défis.
Concernant la participation du FFS à l’élection présidentielle, Youcef Aouchiche a indiqué que son parti a réalisé ses objectifs, en permettant au FFS d’élargir sa base militante et de confirmer son ancrage au niveau national.
« Certes, nous n’avons pas gagné l’élection, mais nous n’avons pas perdu non plus », a clamé le conférencier qui dit vouloir réunir les forces de l’opposition démocratique.
Interrogé sur l’éventualité de voir le FFS intégrer le gouvernement, M. Aouchiche a précisé que la question n’est pas à l’ordre du jour de son parti.
Fateh H.