La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a annoncé la décision de son pays d’interdire les ventes d’armes à l’entité sioniste qui mène une agression génocidaire contre la bande de Gahza, depuis le 7 octobre 2023. »C’est une véritable décision.
La proposition initiale était de suspendre la vente d’armes, mais cela a été remplacé par une interdiction totale », a déclaré mardi soir la cheffe de la diplomatie canadienne au journal local Toronto Star, ajoutant que « la proposition inclut également une clause appelant au soutien à la création de l’Etat de Palestine en coordination
avec les partenaires internationaux du Canada et un appel à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza ».
Elle a précisé que « cette décision a été prise à l’issue du vote au sein du Parlement canadien avec 204 voix pour et 117 contre une motion non contraignante visant à stopper les ventes d’armes à l’entité sioniste après un long débat, tenu dans la journée du lundi ».
Dans une déclaration au même journal, le ministre canadien de la Défense, Bill Blair, a déclaré que « Joly décidera de la manière de mettre en œuvre l’embargo », exprimant la « profonde inquiétude » de son pays concernant les
ventes de matériel militaire meurtrier à I’entité sioniste pendant son agression contre Ghaza.
L’élan de solidarité avec la population de Ghaza et les appels à rompre les accords et les relations avec l’entité sioniste deviennent de plus en plus importants à travers le monde.
Mardi, plus de 200 organisations de la société civile ont appelé l’Union européenne (UE) à « suspendre sans délai » l’accord commercial avec l’entité sioniste en raison de son agression meurtrière contre Ghaza et sa violation
des droits humains fondamentaux.
Le Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM) en Belgique a publié sur son site une lettre ouverte adressée à de nombreux responsables de l’UE, dont la présidente de la Commission européenne, Ursula von der
Leyen, le président du Conseil européen, Charles Michel et le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, Josep Borrell.
Les organisations appellent l’UE à suspendre l’accord d’association UE-entité sioniste à la lumière des violations des droits humains commises par l’armée d’occupation dans la bande de Ghaza.
« Ces violations constituent un non-respect des clauses des éléments essentiels qui stipulent que l’accord est conditionné au respect des droits humains (…) par les parties.
Nous condamnons sans équivoque toutes les violations du droit international, en particulier le meurtre de civils »,
ont écrit les signataires.