La députée française Mathilde Panot, du Nouveau Front National, a critiqué la politique française concernant les droits de l’homme et la liberté d’expression. Elle a dénoncé les détentions arbitraires de prisonniers politiques en France, notamment celles de sept opposants kanaks, dont Christian Tien-Tjé, arrêtés pour leur mobilisation contre l’occupation française en Nouvelle-Calédonie.Panot a souligné l’hypocrisie des autorités françaises, qui prônent les droits de l’homme tout en se livrant à des pratiques contraires dans leur propre pays. Elle a appelé à respecter ces droits partout, y compris en Algérie, en France et ailleurs.Concernant l’écrivain Boualem Sansal, dont l’affaire a été érigée en débat public en France, Panot a rappelé que la justice algérienne agit dans le cadre de son code pénal. Sansal est poursuivi pour « acte terroriste ou subversif » en raison de propos jugés menaçants envers l’Algérie et son unité. La députée a insisté sur la nécessité pour chaque pays de se concentrer d’abord sur ses propres manquements avant de critiquer autrui.