Clarification de la présidente du Croissant Rouge algérien sur ses propos controversés

Après avoir suscité une controverse en utilisant les termes « mercenaires » et « courtiers de guerre » pour décrire certains intervenants dans le processus de collecte de dons pour Gaza, la présidente du Croissant Rouge algérien, Ibtissem Hamlaoui, a expliqué que ses propos avaient été mal interprétés.
Lors d’une conférence de presse, Hamlaoui a déclaré : « Je suis responsable de ce que je dis et je ne suis pas responsable de ce qui est interprété ». Elle a ensuite précisé sur Facebook que le Croissant Rouge algérien est une organisation humanitaire qui ne traite pas avec des mercenaires ou des courtiers de guerre, mais collabore avec des organisations humanitaires frères.
Selon Hamlaoui, le CRA applique des critères stricts pour s’assurer que les dons sont utilisés de manière responsable et efficace. Ces critères incluent :
La provenance des fonds : Le CRA ne peut accepter de dons provenant de sources illégales ou douteuses.
La transparence : Les donateurs doivent être en mesure de justifier l’origine des fonds et de fournir des informations claires sur leur utilisation prévue.
L’affectation des fonds : Les dons doivent être utilisés pour des projets ou des causes spécifiques
qui correspondent aux missions du CRA.
L’efficacité : Le CRA s’assure que les dons sont utilisés de manière efficace et efficiente pour maximiser leur impact. Hamlaoui a également souligné que le CRA est une organisation indépendante et apolitique. Elle a déclaré que l’organisation ne peut accepter de dons provenant de parties prenantes qui pourraient influencer ses décisions ou ses activités. Hamlaoui a en outre souligné que son organisation n’a pas de mécanismes pour fournir des fonds, en raison de problèmes potentiels d’exploitation, mais qu’elle accueille les dons avec transparence et ouverture.
“Le refus de dons financiers peut être une décision difficile pour le CRA, mais il est important que l’organisation maintienne ses principes d’intégrité et de transparence. En s’assurant que les dons sont utilisés de manière responsable et efficace, le CRA peut continuer à fournir une aide humanitaire vitale aux personnes dans le besoin”. En plus des raisons évoquées par Mme Hamlaoui, d’autres facteurs peuvent également conduire au refus de dons financiers par le CRA, tels que : Le manque d’informations sur le donateur ou la destination des fonds et le non-respect des procédures de don du CRA. Aussi, le fait que le don ne corresponde pas aux besoins ou aux priorités actuels du CRA. Hamlaoui a enfin, appelé à éviter les disputes internes, mettant en avant les efforts considérables des bénévoles et soulignant l’importance de l’unité dans cette période critique.
Farid.H.

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