A l’occasion du deuxième anniversaire de l’offensive militaire israélienne sur la bande de Ghaza, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a lancé un appel pressant pour une action immédiate.
Il a réitéré avec une urgence accrue l’impératif d’un cessez-le-feu permanent et d’un processus politique crédible, seuls capables, selon lui, de rompre le cycle infernal de la violence et des représailles.
Dans un communiqué solennel marquant le triste anniversaire de ce conflit, M. Guterres a fermement souligné que ces deux mesures sont absolument indispensables pour «prévenir de nouvelles effusions de sang et ouvrir la voie à la paix et à la stabilité dans la région».
Il a profité de cette déclaration pour rappeler l’engagement «inébranlable et constant» de l’ONU en faveur d’une résolution pacifique et durable du conflit, fondée sur le droit international. Le ton du Secrétaire général était particulièrement grave.
«Je l’ai dit et redit, et je le répète aujourd’hui avec une urgence encore plus grande : Mettez fin aux souffrances de tous. Il s’agit d’une catastrophe humanitaire d’une ampleur incompréhensible», a-t-il martelé, dépeignant une situation sur le terrain où les civils paient le prix le plus lourd. Son plaidoyer pour la protection des populations innocentes a été sans équivoque : «Arrêtons de faire payer les civils de leur vie et de leur avenir. Les infrastructures sont détruites, les familles sont décimées, et une génération entière d’enfants est traumatisée. Après deux ans de traumatisme et de désespoir, nous devons collectivement choisir l’espoir et la voie de la diplomatie.»
S. G.
Agression sioniste contre Ghaza: L’ONU exige un cessez-le-feu permanent et une solution politique

