L’absence des clubs sportifs universitaires en milieu des établissements d’enseignement supérieur n’a pas été appréciée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui l’a bien montré lors de la Journée nationale de l’étudiant.
En visite, la semaine dernière dans le nouveau pôle universitaire à Sidi Abdellah, dans la banlieue ouest d’Alger, le premier magistrat du pays a exhorté les établissements universitaires à relancer le sport universitaire. En effet, le président de la République a indiqué, dans un échange avec les étudiants, qu’il était “inconcevable d’instaurer un climat scientifique et sportif dans le monde universitaire sans la présence des clubs estudiantins et particulièrement en ce qui concerne les clubs sportifs universitaires». M. Tebboune a fait savoir par la même occasion que l’Algérie réjouissait, à l’époque de ses clubs sportifs universitaires qui alimentaient les différentes compétitions sportives. Dans ce même sillage, Abdelmadjid Tebboune a estimé que le déficit des associations sportives universitaires est dû essentiellement aux intérêts économiques et ce, au détriment de l’utilité publique.
Un constat déjà établi par un cadre sportif, en l’occurrence M. BelkheirAbderrezak, qui avait, rappelons-le, attiré l’attention des responsables concernés quant à la nécessité de créer des associations sportives agréées afin, de non seulement pouvoir animer les compétitions organisées sous l’égide des ligues et/ou la fédération algérienne du sport universitaire, mais aussi pour “promouvoir la pratique sportive estudiantine en milieu universitaire”.
Abderrezak, cadre au MJS, qui est derrière la création des clubs sportifs universitaires notamment à Bouzaréah et à Bab Ezzouar, avait recommandé de mettre en place un statut particulier, fixant le fonctionnement et l’organisation des clubs sportifs scolaires et universitaires. Avec le « coup de gueule » du président de la République, les choses vont-elles évoluer ?.
Hakim A.