L’Algérie exprime une profonde préoccupation face aux doubles standards observés au sein du Conseil des droits de l’Homme (CDH), où la question des droits de l’homme est soulevée dans certains pays sans que des mesures crédibles ne soient prises pour mettre fin au génocide en cours contre les Palestiniens.
Ces préoccupations ont été soulignées par le Représentant permanent de l’Algérie auprès du bureau de l’ONU et des organisations internationales à Genève, Rachid Bladehane, lors de la 55e session du CDH, avant le vote sur un projet de résolution présenté par le groupe occidental concernant la situation des droits de l’homme en Iran. Bladehane a spécifié que l’Algérie était « profondément préoccupée par le double standard dans les orientations du CDH concernant les droits de l’homme, où la question est soulevée pour certains pays sans que des mesures crédibles ne soient prises pour mettre fin au génocide en cours contre les Palestiniens ».
Il a également souligné « l’importance de traiter les questions relatives aux droits de l’homme à l’échelle mondiale selon une approche constructive, globale, non politisée, non sélective et impartiale, ainsi que de manière équitable, objective et crédible ». De plus, M. Bladehane a exprimé « l’inquiétude de l’Algérie quant à la prédominance des intérêts géopolitiques au détriment des préoccupations liées aux droits de l’homme, révélant la nature sélective de la réaction de certains pays aux violations des droits de l’homme dans le monde ».
Il a souligné que « l’incapacité du CDH à faire face à ces atrocités en Palestine envoie un message inquiétant quant à son engagement en faveur de la justice, de l’impartialité et de l’égalité ».
En conclusion, la délégation algérienne « votera contre ce projet de résolution », a affirmé M. Bladehane.
Malik.O.