Hanoune, Hassani Cherif, Assoul, Aouchiche, Sahli…Que la course commence !

Comme prévu, le corps électoral pour l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain, a été convoqué, hier samedi, par le chef de l’Etat qui a signé le décret y afférent.
A trois mois du jour J., la liste des candidats est presque connue.
Reste à savoir qui sera capable de franchir l’écueil de la collecte des signatures de parrainage. Le dernier candidat à se faire connaître est Youcef Aouchiche, Premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS). En effet, comme nous l’avons annoncé précédemment, M. Aouchiche s’est fait plébiscité lors du congrès extraordinaire du FFS tenu vendredi à Alger. A l’issue de sa désignation, le candidat du FFS a appelé les Algériens «à adhérer au projet du FFS et à saisir cette échéance politique pour exprimer à la fois leur profond attachement au pays et leur volonté de participer à la construction d’un Etat de droit et au développement économique du pays». «Osons le changement, construisons-le ensemble», a-t-il lancé, expliquant que le changement c’est surtout «tourner la page des échecs et du bricolage» et «le rejet du statu quo», c’est aussi une «renaissance politique, économique sociale et culturelle». Ainsi, la liste des candidats au scrutin du 7 septembre se complète, en attendant l’annonce ou non de la candidature du Président, Abdelmadjid Tebboune, pour un deuxième mandat.
Plusieurs partis politiques ont appelé le chef de l’Etat à participer à l’élection.
A coté du FFS qui rompt avec sa longue tradition de boycott, le Parti des travailleurs (PT) confirme sa longue tradition de participation avec la seule candidate, à savoir sa secrétaire générale Louisa Hanoune qui participe pour la quatrième fois à une élection présidentielle. Hier, Ramdane Tazibt, cadre du PT, a lancé cet appel : l’élection présidentielle est un moment important dans la vie de toute nation. Elle devient un enjeu majeur lorsqu’elle a lieu dans un moment crucial comme celui que vit la planète (guerre génocidaire, marche à une guerre mondiale, instabilité et mouvements hostiles sur nos milliers de km de frontières nord-africaines et sahéliennes…).
Les injonctions extérieures et tentatives d’ingérences impérialistes en pareille occasion sont légion dans le monde… Agir pour dégonfler toutes les bombes à retardement devient une affaire de sauvegarde du pays. C’est pourquoi les mesures d’apaisement (politique et socio-économique…) auxquelles appelle le Parti des travailleurs de toute force sont une condition sine-qua non pour passer le cap
du 7 septembre 2024 dans la sérénité et qu’il soit un moment de vérité, de débat, de clarification, de clarté…et de l’expression de la souveraineté populaire, garante de la souveraineté nationale.
Le président du parti islamiste MSP, Abdelali Cherif-Hassani est le troisième candidat important de l’échéance. Il est soutenu par l’autre parti islamiste Ennahda, qui n’a aucun ancrage populaire.
Ces trois premiers candidats n’auront, en principe, aucun problème dans la collecte des signatures. Contrairement aux autres qui se sont déjà annoncés tel que de Zoubida Assoul, investie par l’Union pour le changement et le progrès (UCP), de Belkacem Sahli, secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), de Tarek Zeghdoud, secrétaire général du Rassemblement algérien (RA), de Abderrahmane Salah et secrétaire général de l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) .
Fateh.H.

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