La Cour internationale de Justice a clôturé lundi, les audiences publiques consacrées à la demande d’avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l’entité sioniste dans le Territoire palestinien occupé, y compris Al-Qods-Est, au moment où l’entreprise génocidaire sioniste se poursuit à Ghaza.
« L’avis consultatif de la Cour sera donné lors d’une séance publique, dont la date sera annoncée en temps voulu. La Cour entamera à présent son délibéré », a indiqué l’organe judiciaire principal de l’ONU, dans un communiqué publié sur son site officiel. Lors des audiences tenues au siège de la CIJ à La Haye (Pays-Bas), du 19 au 26 février, une cinquantaine de pays, dont l’Algérie, et trois organisations (la Ligue des Etats arabes, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et l’Union Africaine (UA)), ont présenté des exposés oraux, appelant la CIJ à se prononcer sur l’illégalité de l’occupation des territoires palestiniens, et de tenir l’entité sioniste pour responsable des crimes perpétrés contre le peuple palestinien. Sur instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie avait souligné mardi dernier, dans son plaidoyer devant la CIJ, l’importance de se soumettre aux lois internationales relatives à l’occupation et de les faire respecter.
Dans son exposé devant la CIJ, au nom du groupe des juristes algériens, composé également de l’experte dans les questions des droits de l’Homme et vice-présidente de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), Maya Sahli Fadelle, le Professeur en droit international et membre de la Commission du droit international à l’ONU, Ahmed Laraba, a indiqué que « L’Algérie est profondément convaincue que l’impunité est la première loi des oppresseurs ».Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi mardi à 29.878 martyrs et 70.215 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué le ministère palestinien de la Santé. En outre, les audiences de la CIJ, ont été boycottées par l’entité sioniste, confirmant encore son mépris des institutions internationales.