Au moins 32 journalistes sont tombés en martyrs depuis le déclenchement de l’agression sioniste à Ghaza, le 7 octobre dernier, a déclaré lundi le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Dans un communiqué, l’organisation qui défend la liberté de la presse, basée à New York, a déclaré que parmi les victimes figurent 31 journalistes palestiniens et un Libanais.
Un précédent bilan a fait état de 25 morts.
L’organisation a fait état de 8 journalistes blessés, 3 autres portés disparus et 8 journalistes arrêtés.
« L »agression sioniste contre Ghaza est devenue la période de quatre semaines la plus meurtrière pour les journalistes couvrant les attaques depuis que le CPJ a commencé à documenter les décès de journalistes en 1992 », a fait savoir l’organisation.
Le CPJ a déclaré qu’il enquêtait également sur de nombreuses informations faisant état d’autres journalistes tués, portés disparus, détenus, blessés ou menacés, ainsi que sur les dommages causés aux bureaux des médias et aux maisons des journalistes.
« Le CPJ souligne que les journalistes sont des civils qui accomplissent un travail important en temps de crise et ne doivent pas être la cible des parties belligérantes », a déclaré Sherif Mansour, coordinateur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord du CPJ.
« Les journalistes de toute la région font de grands sacrifices pour couvrir cette agression. Ceux de Ghaza, en particulier, ont payé et continuent de payer un tribut sans précédent et sont confrontés à des menaces exponentielles. Beaucoup ont perdu leurs collègues, leurs familles et leurs installations médiatiques, et ont fui en quête de sécurité lorsqu’il n’y avait ni refuge ni issue », a affirmé Sherif Mansour.
L’armée d’occupation sioniste mène toujours des attaques aériennes et terrestres contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier.
Le bilan des victimes dans la bande de Ghaza est d’au moins 9.770 martyrs, dont 4.800 enfants et 2.550 femmes.
Outre le grand nombre de victimes et les déplacements massifs de personnes, les approvisionnements de base s’amenuisent gravement pour les 2,3 millions d’habitants de Ghaza avec le siège total imposé par l’entité sioniste.