Un prisonnier sahraoui meurt sous la torture du makhzen, sa famille s’indigne et réclame une enquête.
Le régime marocain du Makhzen est de nouveau sous les projecteurs après la mort tragique d’Omar Bahia Abdelmajid, un militant sahraoui, décédé suite à des actes de torture dans une prison de Laayoune, dans les territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc. Sa famille, profondément indignée, demande une enquête approfondie sur ce qu’ils qualifient de crime odieux et l’arrestation des responsables. L’innocence mutilée : L’histoire tragique d’Omar Bahia Abdelmajid Dans un message poignant sur les réseaux sociaux, la famille d’Omar a affirmé : « Omar Bahia Abdelmajid a été tué par les autorités marocaines sous la torture, après une arrestation arbitraire sans motif précis ». Ils précisent que l’unique « crime » de leur proche était son identité sahraouie, ciblée par un système qui cherche à réduire au silence ceux qui s’opposent à l’occupation. Dans une vidéo, la famille a exprimé son indignation, portant directement la responsabilité sur l’occupation marocaine et exigeant que les résultats de l’autopsie soient rendus publics, suivis de poursuites judiciaires contre ceux ayant orchestré cette tragédie.
L’occupation marocaine en question
Selon le média espagnol El Independiente, Omar Bahia Abdelmajid, âgé de 57 ans, était un ardent défenseur de l’indépendance sahraouie, connu pour avoir régulièrement dénoncé l’occupation marocaine en scandant des slogans en faveur du Front Polisario devant un poste de police. Son arrestation est survenue après une altercation lors des célébrations marquant l’anniversaire de l’occupation marocaine en 1976. Un témoin a déclaré avoir vu Omar se faire brutaliser avant son transfert à la préfecture de sécurité. La famille, après avoir temporairement perdu contact avec lui, a appris qu’il était décédé à l’hôpital sans avoir reçu de certificat de décès, ce qui a alimenté leurs accusations de torture par les autorités marocaines. Le rapport annuel d’Amnesty International, publié en avril, souligne la répression croissante contre les sahraouis, quipeinent à exercer leur droit à la réunion pacifique face à un appareil policier de plus en plus oppressif. Dans ce contexte, la situation des droits de l’homme au Sahara occidental mérite une attention internationale accrue. Les actes de violence et de répression se multiplient, provoquant l’indignation non seulement au sein de la communauté sahraouie, mais aussi parmi les observateurs internationaux, qui appellent à une action immédiate pour mettre un terme à ces violations des droits humains .
R.I