Face à l’escalade meurtrière dans la bande de Ghaza et au Liban, l’Algérie a lancé un cri d’alarme tonitruant devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Dans un réquisitoire cinglant, son ambassadeur Amar Bendjama a exigé un « cessez-le-feu immédiat » et la mise en œuvre intégrale de la résolution 1701 visant à faire cesser l’occupation par les forces sionistes des terres libanaises et palestiniennes.Pour Alger, la situation est désormais explosive. Tant que l’occupation des territoires arabes perdurera, prévient le diplomate algérien, la région restera une poudrière, les souffrances civiles s’accentueront et l’instabilité s’étendra inexorablement. Un constat implacable : seul un retrait complet des forces d’occupation sionistes du Liban, de la Palestine et de la Syrie peut désarmer ce conflit aux répercussions dévastatrices.
Devant l’immobilisme coupable des Nations unies, M. Bendjama a sonné la charge avec vigueur. Il a dénoncé l’impunité totale dont bénéficie l’entité sioniste malgré ses « violations flagrantes du droit international » et ses « atrocités » engendrant une « destruction massive » auprès des civils. « Quand ce Conseil assumera-t-il ses responsabilités ? », a-t-il rugi, exhortant à des sanctions immédiates. L’ambassadeur algérien n’a pas mâché ses mots pour fustiger les exactions de l’armée d’occupation sioniste au Liban, pays où plus d’un million de personnes ont été déplacées.
Tout en saluant le rôle-clé de la FINUL, il a condamné les tirs ayant blessé deux Casques bleus. Un appel poignant à agir « avant qu’il ne soit trop tard » pour éviter au Moyen-Orient une « catastrophe irréversible » .
Malik.M.