Election présidentielle: Place à la confrontation des projets

Les trois candidats à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain enhtament, aujourd’hui, la campagne électorale et siolleneront le pays pour défendre leurs programmes. C’est une confrontation de projets et d’idées à laquelle se livrent, pendant une vingtaine de journée, Abdelmadjid Tebboune (candidat indépendant à sa propre succession), Youcef Aouchiche (candidat du FFS) et Abdelaali Hassani Cherif (candidat du MSP).
Selon des informations que nous avons récuillies, le candidat du FFS lancera sa campagne par une sortie de proximité dans les quartiers de Bab El Oued à Alger, avant d’animer, demain vendredi, in meeting dans la wilaya de Tipaza.
Le candidat du MSP entamera son périple par un meeting dans la wilaya d’El Tarf. De son côté, Abdelmadjid Tebboune lancera sa campagne par la présentation de son programme électoral, tâche qu’accomplira son directeur de campagne Brahim Merad. Le Président-candidat animera des meetings populaires dans quatre wilayas réparties sur les quatre régions du pays. Le reste de sa campagne sera animé par les nombreux partis qui le soutiennent dont le parti FLN, le RND, El Binai et El Moustakbal.
En attendant de connaître le programme électoral de Tebboune, ceux des candidats du FFS et du MSP sont déjà connu. Intitulé « Vision », le programme de Youcef Aouchiche touche à tous les volets de la vie du pays, allant du politique à l’économique, au social au culturel, en passant par la Défense nationale et les Affaires étrangères. Il propose une réforme politique profonde, prônant un régime semi présidentiel qui mettra fin à l’hégémonie du pouvoir Exécutif sur le pouvoir législatif, et une véritable indépendance de la Justice.
S’engageant à renforcer le rôle et le pouvoir du Parlement, en élargissant ses prérogatives, le candidat du FFS a promis, s’il est élu le 7 septembre prochain, d’organiser des élections générales au premier semestre 2025. Au plan social, le candidat du FFS propose de reconsidérer la question du pouvoir d’achat des algériens, en introduisant des mesures susceptibles de l’améliorer.Ainsi, il propose un salaire national minimum garanti (SNMG) de 40 000 DA, la suppression de l’impôt sur le revenu (IRG) pour les salaires inférieurs à 50 000 DA et l’établissement d’un revenu universel pour tous (chômeurs, femmes aux foyers, personnes aux besoins spécifiques…) représentant 50% du SNMG, soit 20 000 DA. La bourse des étudiants sera, elle aussi, portée au même niveau.
Il propose aussi la hausse de l’allocation familiale qui stagne à 300 DA depuis des décennies pour atteindre 3 000 DA, le retour de la retraite anticipée sans condition d’âge et le plafonnement des prix des produits alimentaires. De son côté, Abdelaali Hassani Cherif porte un programme électoral axé sur cinq priorités et 62 engagements. Les cinq priorités du candidat islamiste sont la réforme du système politique et réaliser un large partenariat politique national, la sauvegarde de la dignité du citoyen et ses libertés et valoriser le capital humain national, l’adoption d’un modèle économique émergent suivant une approche globale de développement, l’amélioration et la promotion du système national social et culturel, le renforcement du rôle central de l’Algérie dans l’environnement international et son soutien aux causes justes et légitimes. Il vise la stabilité, la prospérité, le développement et le bien-être du peuple algérien, selon le candidat qui affirme que la réforme politique qu’il propose est basée sur un rééquilibrage des pouvoirs .
Fateh H.

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