Boualem Amoura, président du SATEF « On veut une école publique de qualité »

 

Algérie Confluences : Quelle est votre réaction suite à la décision d’intégrer les enseignants contractuels ?

Boualem Amoura : La décision d’intégration des enseignants contractuels est à saluer car avant tout c’est notre revendication et puis le secteur ne doit pas fonctionner avec ce nombre important d’enseignants contractuels car nous militons pour une école publique de qualité.

Quel sera l’impact de cette décision sur le secteur ?

Cela va aussi apporter une certaine stabilité au secteur et aussi la stabilité pour cette catégorie d’enseignants qui pour certains d’entre-eux ont plus de quatorze années d’ancienneté. Ils ont acquis une certaine expérience que nous ne devons pas perdre. 60 000 enseignants contractuels, ce n’est pas acceptable dans un secteur aussi stratégique que le secteur de l’éducation ! Nous pouvons accepter de 03 à 05% d’enseignants contractuels.

 

Le Conseil des ministres a également évoqué la question du statut particulier. Qu’en pensez-vous ?

Pour le délai de la finalisation du statut particulier, c’est plus compliqué car de prime abord, le communiqué parle de statut des enseignants alors qu’il n’existe pas de statut des enseignants mais un statut particulier des travailleurs de l’éducation et nous revendiquons la création d’un statut particulier des enseignants. Et puis le ministère de l’éducation a fait fi des orientations et des instructions du président de la république quant à l’amélioration de la situation sociale de l’enseignant en l’écartant ( l’enseignant) de la révision en cours de ce dernier. Le ministère de l’éducation n’applique pas les instructions du président et ne fait qu’à sa tête ! Il est impossible de finaliser ce dossier avant le 31 décembre courant! La faute incombe aux services du ministère de l’éducation. Ils portent l’entière responsabilité.

 

Fateh H.

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