Le Secrétaire général du parti du Rassemblement national démocratique (RND), Mustapha Yahi, a vivement condamné la récente campagne médiatique française à l’encontre de l’Algérie.
Lors d’un séminaire intitulé « Les dessous de la politique française à l’égard de l’Algérie », il a exprimé son étonnement face à cette offensive menée par des personnalités politiques extrémistes et des médias français animés par des lobbies historiquement hostiles au pays, tels que l’extrême droite, le lobby sioniste et le lobby marocain.
Dans un réquisitoire cinglant, M. Yahi a dénoncé les réelles intentions de cette campagne, qui, sous couvert de défendre la liberté d’expression et les droits des écrivains, vise en réalité à porter atteinte à la souveraineté et à l’unité nationale de l’Algérie.
« Cette campagne est une tentative désespérée qui ne fonctionnera pas avec un pays basé sur des institutions légales et constitutionnelles qui garantissent les droits et les libertés », a-t-il martelé, ajoutant que « l’Algérie ne se soumettra à aucun diktat étranger visant son unité nationale et sa sécurité nationale ».Le premier responsable du RND a réaffirmé avec force que « l’ère du tutorat est révolu » et que « les récentes attaques médiatiques ont révélé l’implication officielle du gouvernement français, à travers les déclarations de certaines de ses personnalités qui alimentent cette campagne hostile ».Qualifiant certains « écrivaillons » impliqués dans cette offensive de « plumes à gages », M. Yahi a rappelé que leurs déclarations « portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie sont punies par la loi ». Il a en ce sens appelé les autorités judiciaires à prendre des mesures dissuasives à l’encontre de tous ceux qui tentent de porter atteinte aux constantes de la nation algérienne. Dans un appel à l’union sacrée, Mustapha Yahi a exhorté toutes les forces politiques, les organisations de la société civile et les médias à faire front commun face aux tentatives visant à ternir l’image de l’Algérie à l’étranger, soulignant l’importance de rester unis pour protéger les intérêts nationaux. Selon lui, la politique française à l’égard de l’Algérie reflète « son malaise dû à son refus d’admettre la politique d’indépendance menée par l’Algérie sous la direction du Président Tebboune, basée sur le principe de la neutralité et des intérêts communs ».Enfin, M. Yahi a appelé le gouvernement français « à respecter la souveraineté de l’Algérie » et « à cesser de s’ingérer dans ses affaires intérieures », soulignant que la France « n’a aucune crédibilité pour donner des leçons sur les libertés et les droits de l’homme ».
Farid B.