Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé l’existence de 7 projets de production locale de médicaments anticancéreux, dont 3 sont déjà lancés par des laboratoires algériens. Ces unités ont commencé à fabriquer des traitements contre différents types de tumeurs. Selon M. Aoun, sur les 4500 médicaments référencés, 3800 sont actuellement produits en Algérie. D’ici fin 2024, 3 usines devraient couvrir 60% des besoins nationaux en médicaments contre les maladies chroniques. Le ministre a également souligné les capacités du pays à se lancer dans la production de médicaments biotechnologiques, un secteur qui « n’est pas tabou » mais nécessite un cadre juridique adapté avant tout investissement. Dans cette optique, M. Aoun a appelé le groupe public Saïdal à se tourner vers la fabrication de vaccins, notamment pédiatriques, annonçant qu’une production locale sera prochainement mise en place dans ce créneau stratégique.
L’objectif affiché est de réduire la dépendance aux importations de médicaments en développant les capacités industrielles nationales, notamment pour les traitements anticancéreux et les biotechnologies
Farid.B.
