La Journée du Chahid, célébrée le 18 février de chaque année, revêt une importance particulière dans l’histoire de l’Algérie. C’est une occasion solennelle pour commémorer les moments décisifs de la Guerre de libération nationale et pour honorer les sacrifices consentis par nos martyrs au nom de la liberté et de l’indépendance Cette commémoration vise avant tout à préserver et à renforcer les fondements de l’unité nationale, en rappelant les valeurs et les idéaux pour lesquels nos héros se sont battus. Dans cette optique, nos compatriotes résidant en France et dans d’autres pays ont choisi de célébrer cette journée emblématique, témoignant ainsi de leur attachement indéfectible à leur patrie d’origine. Cependant, cette année, un événement marquant a été contrarié. Un rassemblement sans précédent était prévu à Paris le jour même de la Journée nationale du Chahid, une initiative visant à exprimer avec force et détermination l’attachement des Algériens à leur histoire et à leur pays. Malheureusement, les autorités françaises ont interdit cette manifestation, réaffirmant ainsi une position sur la question mémorielle qui semble figée et dépourvue de nuances, entretenant parfois une confusion entre l’agresseur et l’agressé, entre le colonisateur et le colonisé. Malgré cette entrave, la fierté demeure intacte, le sentiment du devoir accompli est palpable. Les intellectuels, les artistes, les sportifs, les hommes de médias, les influenceurs et les citoyens ont su répondre à l’appel avec détermination et dignité. En se rassemblant ce dimanche, ils ont contredit tous les pronostics, démontrant une fois de plus leur attachement indéfectible à leur patrie et affirmant avec force que l’Algérie est une et indivisible. Cette mobilisation citoyenne est une manifestation éloquente de la vitalité et de la force de notre unité nationale .
R.Tiar.
L’amour indéfectible de la diaspora algérienne pour son pays natal
