Diagnostic précoce du cancer :Un maillage de 20 sous-commissions déployé

Le président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, le professeur Adda Bounedjar, a partagé, mardi à Alger, les avancées importantes dans la lutte contre le cancer en Algérie. Cela comprend la création de plus de 20 sous-commissions qui seront mises en place en juin et qui se consacreront à l’étude des causes principales du cancer et des moyens de prévention.
Présentant son exposé devant la Commission de la Santé, des Affaires sociales, du Travail et de la Formation professionnelle à l’Assemblée populaire nationale (APN), le Pr Bounedjar a souligné que la Commission nationale est déterminée à réaliser ses objectifs. Ceux-ci incluent l’accent mis sur la prévention du cancer, le dépistage précoce de la maladie, l’amélioration du parcours de soins du patient et le renforcement de la recherche scientifique.
Le Professeur Bounedjar a noté que l’Algérie est actuellement en retard en termes de diagnostic précoce de la maladie, ce qui entrave la réduction du taux de mortalité et l’efficacité des traitements. Le diagnostic précoce peut en effet diminuer le taux de mortalité de 15 à 20%, ainsi que faire baisser le coût de la prise en charge clinique et des traitements associés.
Il a également déclaré que les trajectoires de soins pour les patients devraient être améliorées par un soutien rapide, le suivi régulier de leur état de santé et une meilleure sensibilisation du public aux symptômes du cancer. Cela implique également d’investir dans le renforcement des services de santé et leur équipement avec le matériel nécessaire. Le Pr Bounedjar a rappelé que la lutte contre le cancer est une tâche collective nécessitant l’effort de tous. Il a également révélé que l’Algérie enregistre entre 55 000 à 60 000 cas de cancer chaque année, les plus courants étant le cancer du sein, le cancer colorectal, le cancer de la prostate et le cancer de l’estomac. Il a souligné la nécessité pour l’Algérie de disposer d’un registre des décès pour déterminer les types de cancer responsables du décès. De plus, il a insisté sur l’importance du renforcement de la recherche scientifique en la matière et de la participation des patients aux essais cliniques, une pratique qui est couramment utilisée à l’échelle mondiale pour assurer une prise en charge optimale et appropriée .

Malik.M.

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