Le Conseil de sécurité des Nations unies a unanimement adopté un communiqué de presse proposé par l’Algérie. Les membres du Conseil demandent des enquêtes immédiates, indépendantes et impartiales sur la découverte récente de charniers dans la bande de Ghaza, considérés comme des preuves flagrantes des agissements de l’entité sioniste.
Le communiqué suit le débat à huis clos, organisé à l’initiative de l’Algérie, portant sur ces charniers.
Les conseillers ont exprimé leur vive préoccupation face aux rapports détaillant notamment la
découverte de centaines de corps dans et autour des hôpitaux Nasser et Chifa.
On souligne l’importance de l’accès sans restriction aux sites des charniers de Ghaza pour les enquêteurs. Leur consensus témoigne du ressentiment global contre les crimes persistants de l’occupant et du manque de confiance envers ses enquêtes internes.
Les membres du Conseil insistent sur l’impunité zéro pour les violations du droit international. Ils appellent toutes les parties à respecter scrupuleusement leurs obligations, y compris celles du droit international humanitaire et des droits de l’homme, en particulier pour la protection des civils.
Dans le contexte d’une tragédie affectant des familles endeuillées et celles des disparus, le Conseil a rappelé le droit des familles à connaître le sort de leurs proches, conformément aux dispositions du droit
international humanitaire.
Le Conseil appuie l’application immédiate et intégrale des résolutions 2728 (2024), 2720 (2023) et 2712 (2023) afin d’atténuer la détresse du peuple palestinien.
Le consensus obtenu autour du document proposé par l’Algérie accrédite l’importance de la pression internationale sur l’occupant sioniste. Ce résultat est le fruit d’efforts soutenus et de négociations intensives menées par l’Algérie avec les membres du Conseil de sécurité et la partie palestinienne.
Malgré les objections et les manœuvres des représentants de l’occupant à l’ONU, l’Algérie reste ferme
sur sa position. Le soutien unanime à son initiative démontre la force de son argumentation et la légitimité de sa cause
Farid B.