Cartographie et distribution : Un lien indissociable

La régulation du marché et la maîtrise des prix en Algérie sont entravées par plusieurs facteurs, tels que le manque de marchés de gros, les défauts de facturation, le manque de traçabilité des produits et une distribution inefficace. Bien que des mesures aient été prises pour résoudre ces problèmes, leur efficacité reste limitée, notamment en raison du besoin d’une implication directe des producteurs.
Madame Souhila Abellache,
Cheffe de cabinet du ministère du Commerce, a expliqué lors de son passage à l’émission « L’Invité de la rédaction » sur la Chaîne 3 de la Radio Algérienne que des
améliorations sont en cours, notamment dans la distribution de produits alimentaires comme le lait, l’huile, la semoule et le sucre. Cette amélioration découle d’un travail de cartographie numérisée basé sur un recensement économique initial, mais nécessite encore des ajustements pour obtenir des indicateurs plus précis.
La cartographie des produits de large consommation est également en cours, afin d’identifier les circuits de distribution et d’encadrer efficacement le marché. Près de 19 000 producteurs ont été répertoriés, ce qui souligne la nécessité d’une restructuration du marché algérien.
Actuellement, il existe 54 marchés de gros de fruits et légumes,
dont huit sont régionaux, mais il n’existe pas de marchés de gros pour l’agroalimentaire, ce qui contribue à la concentration des commerçants de gros dans seulement quatre régions. Pour remédier à ce problème, Madame Abellache appelle le secteur privé à investir dans la construction d’hyper-marchés afin d’augmenter les points de vente et d’améliorer la distribution des produits.

Fateh.H.

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