Le court métrage « Tayara Safra » de Hadjer Sebata a pris son envol lors d’une avant-première émouvante à Alger, dévoilant une histoire profondément symbolique sur les pratiques abjectes de l’armée coloniale française pendant la guerre de libération. Projeté à la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El Feth, en présence de figures notables, dont la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, et le Conseiller auprès du Président, Kamel Sidi Said, le film a suscité un vif intérêt.
« Tayara Safra » raconte l’histoire poignante de Djamila, confrontée à la disparition tragique de son frère Mustapha, victime de l’armée française. La réalisatrice, Hadjer Sebata, a créé une fiction hautement symbolique pour honorer la mémoire de la Moudjahida Djamila Bouhired et de toutes les femmes algériennes qui ont perdu des êtres chers pendant la colonisation.
La ministre de la Culture a salué le film pour son professionnalisme et sa qualité technique exceptionnelle, soulignant l’originalité du scénario. « Tayara Safra » est salué comme le premier à traiter de la disparition d’un frère assassiné par l’armée coloniale, une quête de vengeance menée par une sœur déterminée qui finit par rejoindre le maquis pour défendre sa patrie.
Intégré aux festivités du Soixantenaire de l’Indépendance de l’Algérie, le court métrage est une contribution significative à un programme diversifié, couvrant la production de longs et courts métrages ainsi que des films documentaires. La ministre a également dévoilé des projets à venir, notamment le programme « Algérie avec amour », mettant en avant sept courts métrages réalisés par des femmes de différentes wilayas.
En clôture, l’annonce imminente de la sortie du long métrage « Larbi Ben M’hidi » de Bachir Derrais promet de continuer à célébrer et à immortaliser l’héritage de la résistance algérien.