L’ambassadeur algérien Amar Bendjama a lancé un vibrant appel à la communauté internationale lors d’une réunion cruciale du Conseil de sécurité de l’ONU. Devant l’assemblée des nations, sa voix s’est élevée telle une cloche d’alarme, exhortant le monde à réagir face à l’agression sauvage de l’occupant sioniste contre le peuple palestinien.
Dans un discours cinglant, le diplomate a dénoncé avec force les exactions et la brutalité de l’entité sioniste qui s’intensifient de jour en jour. Une spirale de violence aveugle qui se propage désormais au Liban, en Syrie et bien au-delà, menaçant la stabilité régionale et la paix mondiale. Une hérésie que la communauté internationale ne peut plus tolérer. »Le véritable problème au Moyen-Orient est l’occupation ! », a tonné M. Bendjama, rappelant cette vérité première que les silences coupables veulent faire oublier. Une occupation illégale, injustifiée, qui perdure depuis des décennies et engendre des souffrances intolérables pour les Palestiniens. Le représentant algérien a exigé la fin de cette ignominie, prérequis indispensable à une paix juste et durable. Avec force détails glaçants, il a brossé un tableau saisissant de l’horreur que vivent actuellement les populations de Gaza et du sud du Liban.
Une situation « plus que catastrophique », un cauchemar humanitaire provoqué par les frappes aveugles et le blocus criminel de l’occupant sioniste. Un système de santé au bord de l’effondrement, une aide vitale bloquée, une famine organisée contre les civils, et particulièrement les enfants. « C’est le vrai visage de l’occupant sioniste qui traite les Palestiniens comme des moins que rien », a cinglé le diplomate algérien. Face à cette tragédie, l’ambassadeur a courageusement dénoncé l’inaction, voire la complaisance coupable, de trop nombreux pays qui par lâcheté ou intérêt, laissent ce monstre sioniste agir en toute impunité. « Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où la force l’emporte sur le droit », a-t-il déploré avec amertume, regrettant l’effondrement des idéaux d’après-guerre censés protéger les faibles.
Un constat accablant, appuyé par la condamnation ferme des multiples entraves posées par
l’occupant aux activités vitales de l’UNRWA pour les réfugiés palestiniens.
En ciblant délibérément cette agence onusienne, ses locaux et son personnel, l’entité sioniste bafoue une nouvelle fois le droit international dans un déni total de l’humanité.Pire encore, les assauts meurtriers se poursuivent contre la liberté d’expression, dernière caisse de résonnance des victimes.
Avec une sombre ironie, M. Bendjama a interpellé les « défenseurs de la liberté d’expression » sur leur silence complice face à la terreur qui s’abat sur les journalistes palestiniens et étrangers à Gaza.Un réquisitoire sans concession donc, devant le Conseil de sécurité. Un cri d’alarme pour que cesse enfin l’oppression du peuple palestinien. En lançant son appel « à travailler ensemble pour un véritable processus de paix mettant fin à l’occupation », l’Algérie réaffirme son rang de conscience humaniste, déterminée à ne pas laisser les bourreaux l’emporter. La communauté internationale se doit d’écouter cette voix de la raison, avant qu’il ne soit trop tard .
Fateh H.