La campagne électorale pour la présidentielle s’ouvre demain : 20 jours pour convaincre

Apartir de demain, jeudi, les trois candidats à la présidentielle anticipée du 7 septembre, tenteront de convaincre les Algériennes et les Algériens de voter pour eux. La course est longue ! Elle durera 20 jours. Le temps de sillonner le plus grand nombre de wilayas du pays pour celui qui aura le souffle long et l’énergie nécessaire d’aller en ces périodes de grande chaleur, à la rencontre de la population. C’est en effet la campagne électorale qui s’ouvre comme le stipule l’article 73 de l’Ordonnance n° 21-01 du 10 mars 2021 portant loi organique relative au régime électoral : «la campagne électorale est déclarée ouverte vingt-trois (23) jours avant la date du scrutin. Elle s’achève trois (3) jours avant la date du scrutin».
Si pour les deux candidats Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS) et Abdelaali Hassani Cherif du Mouvement de la société pour la paix (MSP), il s’agit d’une première pour une telle élection, ce n’est pas le cas du président-candidat qui en a déjà fait l’expérience en 2019. Abdelmadjid Tebboune a déjà fait le tour de l’Algérie il y a 5 ans. D’ailleurs, pour cette fois-ci, il est le dernier à occuper la scène politique dans la peau d’un candidat, puisque ses deux concurrents ont déjà organisé des meetings durant lesquels ils ont eu à dévoiler leurs programmes, « Vision » pour Aouchiche et « Chance » pour Hassani Cherif. La direction de campagne d’Abdelmadjid Tebboune, à sa tête Brahim Merad, mis en congé spécial de son poste de ministre de l’Intérieur, n’a pas encore dévoilé les grandes lignes du projet. Mais, il va sans dire que ce sera dans « la continuité » des 54 engagements déjà pris devant le peuple en 2019.
Durant ces 20 jours de campagne électorale, les candidats devront, selon l’article 75 de la même loi, «s’abstenir de tenir tout discours haineux et toute forme de discrimination» et «s’interdire tous geste, attitude, action ou autre comportement violent, déloyal, injurieux, déshonorant, illégal ou immoral et veiller au bon déroulement» (Art 85). A l’exception de ces règles, il sera question de critiquer la situation actuelle pour les deux candidats partisans, et de vanter les réalisations pour celui qui se présente pour un second mandat.
Alors que les directions de campagnes des candidats auraient d’ores et déjà tracé leurs programmes des déplacements, du côté de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), l’on affirme que tous les espaces devant abriter les meetings popu laires sont fin à travers différentes wilayas du pays.
Reste à savoir qui drainera les foules et qui arrivera à convaincre les électeurs.
Farid B.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *