Les derniers instants du leader et commandant Yahya Sinwar, qui a lutté jusqu’à son dernier souffle, assis sur un canapé, masqué, résistant avec une canne et un regard perçant malgré un corps ensanglanté, se sont transformés en dessins, tableaux, images et icônes largement diffusés à travers le monde, faisant de lui un symbole immortel.Les images du martyr Yahya Sinwar ont envahi l’espace virtuel, suscitant l’admiration et l’interaction de millions de personnes, en dépit des tentatives d’effacement et de déformation orchestrées par des chaînes et comptes arabes et hébreux.
Des photos d’enfants et de jeunes imitant les poses de Sinwar sur le canapé, tournés à moitié ou étendant les bras sur celui-ci, comme il apparaît dans son livre intitulé « Le clou et l’épine, » ont également vu le jour.
Les soldats du régime sioniste ont cru que la diffusion d’une vidéo sur l’assassinat du leader Yahya Sinwar constituerait une victoire pour eux. En réalité, ils ont immortalisé des moments inspirants pour les générations futures, produisant un effet inverse à leurs attentes. Ces œuvres visuelles ont surpassé l’arsenal médiatique sioniste et occidental, qui avait tenté de présenter son assassinat comme une grande victoire. Au contraire, l’image de Sinwar, résistant jusqu’à la dernière seconde, est devenue une source de force psychologique pour les résistants, une icône éternelle à reproduire sur des vêtements, à peindre sur des murs, ou à intégrer comme fond d’écran sur des téléphones portables, tout en étant envisagée pour un film digne de Hollywood. L’héritage laissé par Sinwar et sa fin légendaire serviront davantage à la cause de la résistance qu’un leadership continu de sa part depuis « Gaza. » Le régime sioniste a tenté, après avoir compris son erreur en diffusant la vidéo de Sinwar résistant, de le diaboliser à travers une seconde vidéo montrant ce qu’il prétendait être la maison de Sinwar dans les tunnels, dans une tentative désespérée de creuser un fossé entre la résistance et son soutien populaire .
N.C.
