Vers une ONU plus démocratique et plus inclusive : La proposition de l’Algérie

Lors de son intervention devant l’Assemblée générale des Nations unies, le représentant permanent de l’Algérie, l’ambassadeur Amar Bendjama, a mis en avant l’importance de dynamiser les travaux de l’Assemblée générale afin de renforcer son rôle et son autorité en tant qu’organe principal de délibération, de représentation et de prise de décision au sein de l’ONU, notamment en ce qui concerne les questions de paix et de sécurité internationales. Dans son discours devant le Groupe de travail ad hoc sur la revitalisation des travaux de l’Assemblée générale, en sa qualité de coordinateur du Mouvement des pays non-alignés (MNA), Amar Bendjama a souligné la nécessité de préserver le caractère intergouvernemental, inclusif et démocratique de l’Assemblée générale. Il a insisté sur l’importance du respect strict de la répartition des compétences entre les principaux organes des Nations unies, conformément à la Charte et aux résolutions pertinentes de l’ONU, pour renforcer l’Assemblée générale.
Par ailleurs, il a réaffirmé l’opposition du MNA à toute empiétement continu du Conseil de sécurité sur les questions relevant pleinement des compétences de l’Assemblée générale et de ses organes subsidiaires.
Toutefois, M. Bendjama a souligné la reconnaissance du Mouvement de l’importance d’une coopération étroite entre tous les principaux organes de l’ONU sur les questions de fond, notamment la coordination entre l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité et le Conseil économique et social (ECOSOC).
En outre, il a appelé à limiter le nombre d’événements de haut niveau organisés en marge du débat général de l’Assemblée générale lors de l’ouverture de sa session principale en septembre, afin de préserver son importance et de permettre une participation significative de tous les pays au débat général, qui requiert une attention particulière des chefs d’État et de gouvernement.
En conclusion, M. Bendjama a souligné l’importance de mettre en œuvre de manière non sélective les résolutions de l’Assemblée générale, y compris celles liées à la revitalisation de ses travaux, qui nécessitent un suivi ou des actions supplémentaires, et dont la mise en œuvre dépend à la fois de la volonté politique des États membres et de la bonne foi du Secrétariat de l’ONU.
Malik.O.

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