Plus de 415.000 personnes déplacées se réfugient dans les écoles de l’UNRWA à Ghaza, selon l’agence de l’ONU. Dans une publication partagée sur les réseaux sociaux et relayée, dimanche, par l’agence de presse palestinienne Wafa, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a publié le témoignage de l’une des nombreuses femmes palestinienne qui ont trouvé refuge dans l’une de ses écoles. «Cet endroit est destiné à l’éducation, et il n’est pas adapté à l’habitation. Il est plein d’insectes, de mouches et de cafards», regrette cette Palestinienne déplacée en raison de l’agression sioniste génocidaire. «Nous souffrons énormément des conditions sanitaires que nous traversons, des conditions économiques, de la lutte pour obtenir de la nourriture et de l’eau. Il n’y a aucun soutien, aucune assistance», a indiqué cette réfugiée dénommée Aischa.
Appel à la protection
«Les installations vitales (les toilettes) sont loin de nous et il n’y a aucun endroit pour préparer à manger ou se reposer», ajoutant que l’endroit où elle se trouve n’est pas sûr et risque d’être bombardé à tout moment. «Il n’y a pas de sécurité dans tout Ghaza. Ils (les sionistes) nous privent du droit à la sécurité et à la protection», souligne-t-elle.
La déplacée palestinienne appelle, dans cette publication, la communauté internationale à garantir le droit à la protection en temps de guerre. «Nous, en tant que femmes palestiniennes, souffrons. Nous avons besoin de votre soutien. Protégez-nous et défendez-nous», lance-t-elle. «Nous, les femmes, qui n’ont aucune faute dans cette guerre, voulons une vie décente», demande Aischa. Elle souligne que «la guerre a fait peser un lourd fardeau sur les femmes de Ghaza, qui sont très épuisées alors qu’il n’est pas possible de subvenir à leurs besoins, notamment en matière d’hygiène et de stérilisation» .
R.I.