L’Unesco a attribué jeudi son Prix mondial de la liberté de la presse à l’ensemble des journalistes palestiniens couvrant Ghaza, décimés depuis plus de six mois par l’occupation sioniste qui les a particulièrement visés durant son agression contre l’enclave, qui a pris les contours d’un vrai génocide du peuple palestinien.
»En ces temps d’obscurité et de désarroi, nous souhaitons adresser un message fort de solidarité et de reconnaissance aux journalistes palestiniens qui couvrent cette crise dans des circonstances dramatiques », a commenté Mauricio Weibel, président du Jury international de professionnels des médias.
« L’humanité a une dette immense à leur égard, pour leur courage et leur engagement en faveur de la liberté d’expression », a-t-il poursuivi dans un communiqué.
Selon le Comité de protection des journalistes (CPJ), une association basée à New York, au moins 97 journalistes et salariés de médias ont été tués depuis le début de l’agression sioniste contre les Palestiniens à Ghaza, dont 92 sont des Palestiniens. Seize autres ont été blessés.