En à peine deux semaines, le groupe pétrolier algérien Sonatrach a réussi l’exploit de remettre totalement en service la station de dessalement d’eau de mer de Chatt El Hilal à Beni Saf, dans la wilaya d’Aïn Témouchent. Un défi de taille relevé brillamment après l’incendie qui avait partiellement paralysé cette infrastructure stratégique le 16 juillet dernier.
Dès les premières 48 heures suivant le sinistre, les équipes de la filiale Algerian Energy Company (AEC) étaient parvenues à rétablir une production partielle de 100.000 mètres cubes d’eau dessalée par jour. Mais c’est hier que la station a retrouvé l’intégralité de ses capacités, soit 200.000 mètres cubes/jour, « en un temps record » selon le communiqué de Sonatrach.
Une véritable prouesse industrielle rendue possible grâce à la mobilisation sans faille des ressources techniques et logistiques du groupe. Sur instructions du PDG Rachid Hachichi, une cellule de crise avait été dépêchée sur les lieux pour coordonner les opérations.
Des renforts ont également été dépêchés des filiales SOMIZ, GTP, LQS et AEC, qui ont uni leurs efforts pour remettre la station sur les rails. Le patron de Sonatrach s’était d’ailleurs rendu en personne le 25 juillet à Chatt El Hilal, aux côtés du PDG de AEC, pour constater l’avancée des travaux et galvaniser les troupes. Un déplacement à la hauteur des enjeux, la station assurant un approvisionnement en eau potable vital pour les populations locales.
Au-delà de cette réussite remarquable, Sonatrach réaffirme sa détermination à « veiller sans relâche au bon fonctionnement » de l’ensemble du parc de dessalement algérien exploité par AEC. Une priorité stratégique pour consolider la sécurité hydrique du pays sur le long terme .
Lotfi.C.