Sécurité Alimentaire :L’Algérie brille par sa stabilité,le Maroc au bord du gouffre

La récente publication de la carte mondiale de la famine par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) met en lumière les progrès significatifs réalisés par l’Algérie en matière de sécurité alimentaire et hydrique. En étant classée parmi les nations les plus stables, au même titre que les pays occidentaux, l’Algérie démontre les fruits de sa politique proactive. Cette reconnaissance internationale contraste fortement avec la situation alarmante du Maroc, plongé dans une crise de malnutrition.
L’Algérie a su, en effet, anticiper les défis mondiaux en développant une production céréalière robuste et en construisant des infrastructures essentielles, telles que de nombreuses stations de dessalement tout au long de sa côte méditerranéenne.
Ces installations garantissent l’approvisionnement en eau dans un contexte de changement climatique croissant, sécurisant ainsi les besoins fondamentaux de sa population.
À l’inverse, le Maroc se trouve dans une situation de vulnérabilité extrême, où la famine et le manque d’accès à l’eau menacent de provoquer un soulèvement populaire. La politique économique marocaine, alignée sur les directives du Fonds monétaire international (FMI), a exacerbé les inégalités sociales. L’augmentation continue des prix des produits de première nécessité et des carburants, sous la direction d’Aziz Akhannouch, accentue la détresse des populations. Cette carte ne se contente pas de montrer la réalité alimentaire ; elle confirme également le statut du Sahara Occidental comme territoire distinct du Maroc. En refusant d’intégrer le Sahara Occidental au Maroc, la FAO contredit implicitement la décision controversée du président français de reconnaître la souveraineté marocaine sur ces territoires, soulignant l’illégalité de cette prise de position.
Alors que l’Algérie se distingue par ses efforts en matière de sécurité alimentaire, le Maroc s’enfonce dans une crise qui pourrait bien dégénérer en une révolte populaire. Cette divergence entre les deux nations souligne l’importance d’une gestion prudente et proactive des ressources et des politiques économiques, où l’Algérie émerge comme un exemple à suivre dans un monde en proie à des crises multiples .
Khemissi.M.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *