Dans une démarche d’ouverture et de dialogue, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamal Badari, a réuni ce samedi les étudiants en sciences médicales (médecine, pharmacie et chirurgie dentaire) au siège de son ministère. Cet important rassemblement, auquel ont également pris part les directeurs des établissements universitaires et les doyens des facultés de médecine du pays, avait pour objectif d’examiner de près les revendications des étudiants à l’origine du mouvement de grève observé depuis le 16 octobre dernier dans certaines facultés.Soucieux d’apaiser les tensions et de trouver des solutions adéquates aux problèmes soulevés, M. Badari a ouvert un espace de dialogue constructif autour des principales doléances exprimées par les étudiants en sciences médicales.
Parmi les points inscrits à l’ordre du jour figuraient l’augmentation du nombre d’étudiants admis dans ces filières d’excellence, l’établissement de centres de formation entièrement équipés pour garantir la qualité de l’enseignement et des stages pratiques, ainsi que la révision des bourses allouées aux étudiants en médecine et aux internes.Les discussions ont également porté sur la validation des diplômes en sciences médicales selon des critères rigoureux assurant une formation de haut niveau, la clarification des droits et obligations des médecins internes, la mise en place d’un programme général supervisé par des professeurs qualifiés, et l’augmentation du nombre de places disponibles pour l’examen de spécialité, en adéquation avec le nombre de candidats et les besoins réels de chaque service médical.
Cette réunion de haut niveau témoigne de la volonté du ministère de l’Enseignement supérieur d’instaurer un dialogue ouvert et constructif avec les étudiants, principaux acteurs du système éducatif. En prenant le temps d’écouter attentivement leurs revendications légitimes et en s’engageant à trouver des solutions pérennes, le ministre Kamal Badari démontre la détermination des autorités à résoudre les problèmes qui entravent le bon déroulement des études dans ces filières stratégiques pour le pays .
Malik.M.