Encore une fois, le président du Mouvement El-Bina, a boudé la rencontre de la Coalition présidentielle composée du Front de libération nationale, du Rassemblement national démocratique et du Front El Moustakbal, soutenant la candidature (Non encore déclarée) du président sortant Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.
Invité hier à participer à la réunion des experts, sous la supervision de Mustapha Yahi, secrétaire général du RND, Abdelkader Bengrina a choisi de briller par son absence. « J’ai discuté avec mon ami Si Abdelkader Bengrina, avant notre réunion et je l’ai invité au nom de la coalition, à y prendre part. Toutefois, la décision finale d’assister ou non lui revient à lui seul en toute responsabilité», a déclaré Mustapha Yahi, interrogé par les journalistes sur le sujet. Engagé dans une autre initiative de soutien au chef de l’Etat, avec une dizaine de partis politiques, le président d’El Bina avait déclaré dans un entretien à une chaîne TV en ligne, que son parti était « toujours membre de la majorité présidentielle », laissant la porte ouverte à l’éventualité de se réunir de nouveau avec les trois autres alliés au Parlement. Mais voilà que pour la troisième fois de suite, il boude la réunion de la Coalition lancée en mai dernier. Une confusion que Mustapha Yahi a tenté de justifier, assurant qu’au niveau de l’APN, les quatre partis FLN, RND, El Moustakbal et El Bina, « ont décidé de constituer une majorité pour l’exécution et l’accompagnement du programme du Président ». La Constitution de 2020, ajoute-t-il,
« énonce deux possibilités, à savoir que le Premier ministre soit issu de la majorité présidentielle ou,
une autre majorité avec laquelle le Président est tenu de cohabiter ».
Cependant, « l’initiative de la Coalition est un effort et une démarche politique qui nous a réunis en tant que partis souverains », a souligné le SG du RND, expliquant que «de par le monde entier, des pôles politique sortent du lot d’une multitude de partis, à l’occasion des grands rendez-vous électoraux ». Et de conclure : «On ne peut pas nier l’appartenance de Bengrina, ce grand militant que nous respectons, à la majorité présidentielle. Mais, il y a une différence entre une coalition et une alliance », laissant croire que le chef d’El Bina n’était pas tenu par un quelconque contrat avec les trois autres partis.
Une conférence nationale le 13 juillet
Quoi qu’il en soit, la coalition (FLN, RND, El Moustakbal), a annoncé la tenue d’une conférence nationale le 13 juillet prochain à Alger, après la clôture du travail du comité des experts, pour dévoiler les grandes lignes de son travail et sa stratégie de campagne pour la réélection du président Abdelmadjid Tebboune .
Farid B.
