L’Algérie a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir demain mardi, afin de voter un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires dans la bande de Gaza. Selon ce que rapporte l’Agence France-Presse, le projet appelle à un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires qui sera respecté par toutes les parties, selon la dernière version du projet de résolution algérien. La même source a ajouté que Washington a menacé d’utiliser son droit de veto, comme cela s’est produit lors des votes précédents, malgré la pression croissante exercée par la communauté internationale face à la crise humanitaire à Ghaza.
L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a publié une déclaration, hier samedi, dans laquelle elle a condamné la décision de l’Algérie de soumettre le projet de
résolution au vote.
La diplomatie américaine a estimé que la démarche algérienne menace de saper les négociations en cours entre l’entité sioniste et le mouvement Hamas, avec la médiation américano-égypto-qatarie, pour établir une nouvelle trêve prévoyant la libération des prisonniers détenus à Ghaza et des prisonniers
palestiniens détenus par l’entité sioniste.
Le projet de résolution évoque le déplacement forcé de la population civile palestinienne et appelle à
mettre fin à cette violation du droit international. Le texte appelle également à la libération de tous les
prisonniers des deux côtés. L’Algérie a apporté un certain nombre d’amendements au projet, afin d’obtenir le plus grand soutien possible des États membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
Il est à noter que, tout projet de résolution au Conseil de sécurité nécessite au moins 9 voix pour
être adopté, à condition qu’aucun des membres permanents n’utilise son droit de veto .
Farid.H.
