Après avoir annoncé sa participation à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain, lors d’une réunion extraordinaire de son conseil national, le Front des forces socialistes désignera, ce vendredi soncandidat.En effet, le vieux parti de l’opposition qui rompt avec une tradition d’un quart de siècle qui consiste en le boycott systématique des élections présidentielle depuis 1999, a convoqué une session extraordinaire de son congrès à l’effet d’élire son représentant au scrutin du 7 septembre.
Selon un cadre du parti, le FFS a de fortes chances de désigner son Premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, comme candidat à l’élection présidentielle.
« Logiquement, le candidat sera le Premier secrétaire national », nous dira notre source qui n’écarte toutefois pas une surprise de dernière minute. Depuis l’annonce de la participation du FFS avec son propre candidat, il n’y a aucune joute de coulisse qui s’est opérée ; ce qui laisse entendre que le représentant du parti sera plutôt plébiscité par les congressistes.
Youcef Aouchiche qui sera selon toute vraisemblance porté à la candidature est diplômé en science politique de l’université d’Alger.
Il a occupé le poste de président de l’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou avant d’être promu au poste de sénateur. D’aucuns avancent le nom de Mohand Amokrane Chérifi, ancien ministre et homme très proche de l’ex-Président du FFS, feu Hocine Aït Ahmed. Mais ce dernier ne se présentera pas pour au moins deux principales raisons.
La première est qu’il ne nourrit pas l’ambition de candidater à l’élection présidentielle et la seconde est qu’il n’est pas membre du congrès, ce qui signifie qu’il n’a pas la qualité qui lui permet de rivaliser avec qui que ce soit. En tout cas, le FFS dit donner un caractère stratégique à sa participation à l’élection présidentielle du 7 septembre, en répondant à trois exigences. Il s’agit de préserver l’Etat national, renforcer les institutions de la République et faire barrage à ceux qui veulent porter atteinte au pays, à son unité, sa souveraineté et sa stabilité, dans un contexte mondial et régional imprévisible et menaçant.
Il est question ensuite de réhabiliter le politique et la politique par le débat public, la confrontation saine des idées et des projets et susciter l’implication effective de nos concitoyens.
La dernière exigence est d’offrir aux algériennes et aux algériens une alternative politique qui fera émerger un puissant pôle politique patriotique, progressiste, démocratique autour d’un projet de refondation des bases institutionnelles, politiques, économiques, sociales et culturelles du pays .
Fateh H.