Le judoka algérien, Driss Messaoud Redouane, a évité la confrontation, lundi 29 juillet, contre l’athlète sioniste, comptant pour le combat des 16es de finale des Jeux olympiques de Paris, et ce, suite à sa disqualification par la Fédération internationale de judo (FIJ) pour un surpoids, comparativement à sa catégories initiale (-73kg). Dimanche, son nom a été retiré du tableau pour avoir dépassé le poids de sa catégorie des -73 kg, selon le communiqué de la FIJ. Inscrit dans la catégorie des -73 kg hommes, Driss a échoué à la pesée puisqu’au moment de monter sur la balance, il affichait un poids de 73,4 kg, soit supérieur à sa catégorie (-73kg) ; ce qui le disqualifie.
C’est ainsi que la FIJ annonce la disqualification de Messaoud Redouane Driss « pour un surpoids de 400 grammes ». Genre d’incident qui peut survenir dans n’importe quelle compétition, écrit la FIJ qui rappelle que lors des Jeux Olympiques de Tokyo, 4 athlètes n’ont pas passé le contrôle de poids.
« Lors du contrôle de poids officiel des Jeux Olympiques de Paris, M. Driss s’est présenté à la séance de contrôle du poids dix minutes avant l’heure limite et s’est avéré peser 400 grammes au-dessus de la limite de poids autorisée pour concourir », souligne le communiqué de la FIJ qui rappelle qu’elle défend « fermement les principes du fair-play, de l’esprit olympique et de la non-discrimination ».« Conformément aux règles d’organisation sportive de la FIJ, tout athlète qui ne parvient pas à atteindre le poids requis lors du contrôle officiel est disqualifié de la compétition. Nous ne pouvons pas justifier le surpoids de M. Driss, mais nous restons déterminés à garantir que tous les athlètes concourent dans des conditions égales et équitables. Après les Jeux olympiques, un examen complet et une enquête sur la situation seront menés et des mesures supplémentaires seront prises si nécessaire », conclut le communiqué.
Depuis jeudi, après le tirage au sort, Driss Messaoud allait déclarer forfait, ce qui allait lui coûter une lourde sanction, jusqu’à dix ans de suspension, comme son compatriote en 2021, à Tokyo lorsque le judoka Fethi Nourine, avait déclaré forfait au premier tour contre un judoka soudanais pour éviter d’affronter un adversaire sioniste en cas de qualification. Fethi a écopé d’une lourde sanction, suspendu pour dix ans par la FIJ, ainsi que son entraîneur Amar Benyekhlef, qui écope de la même sanction, soit jusqu’en2031 .
H.A.