La position commune africaine-russe issue de la Conférence ministérielle du Forum de partenariat Afrique-Russie vient renforcer le consensus de la communauté internationale sur la nécessité de permettre au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination. Le communiqué conjoint ayantcouronné les travaux de la Conférence ministérielle du Forum de partenariat Afrique-Russie dont la première édition a été tenue les 9 et 10 novembre à Sotchi en Russie a mis en avant la nécessité de parachever le processus de décolonisation en Afrique, soulignant que « les pays africains et la Fédération de Russie sont animés par une volonté commune de parachever le processus de décolonisation sur le continent africain, sous l’égide des Nations unies et conformément aux dispositions de sa Charte ».
Les parties africaine et russe ont également mis l’accent sur leur « responsabilité dans l’instauration d’un ordre mondial juste et stable articulé autour des principes des Nations unies, en tête desquels le droit des peuples à l’autodétermination, tel que consacré par la résolution 1514 sur « l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux » ».
Cette position commune africaine et russe vient renforcer le consensus de la communauté internationale sur la nécessité de permettre au peuple du Sahara occidental, étant la dernière colonie en Afrique, d’exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, avait salué dimanche, dans son allocution devant la Conférence ministérielle, les priorités formulées dans les conclusions de cette rencontre, notamment celles relatives au parachèvement du processus de décolonisation en Afrique et à la réhabilitation du continent au sein du Conseil de sécurité .
R.I