L’Algérie franchit une étape cruciale dans la gestion de ses documents d’identité avec la publication de l’arrêté interministériel du 25 juillet 2024. Cet arrêté fixe les modalités pratiques de remise, d’annulation et de destruction du passeport algérien, renforçant ainsi la sécurité et la traçabilité de ce document essentiel. Désormais, un processus strict et bien défini encadre la délivrance et la restitution des passeports. Lorsqu’un citoyen doit retirer son nouveau passeport, les autorités compétentes sont tenues de l’informer par tous les moyens possibles, y compris électroniques. Si le retrait n’est pas effectué dans un délai de 15 jours, un premier avis écrit est envoyé au titulaire. En cas de non-présentation après 90 jours supplémentaires, un deuxième avis est adressé, soulignant l’importance de cette démarche.
Enfin, si le passeport n’est toujours pas retiré après 180 jours, l’autorité compétente informe l’autorité de délivrance, qui notifie sans délai le Centre National de Production des Titres et Documents Sécurisés pour procéder à l’annulation et à la désactivation des fonctionnalités du passeport en question.
Pour les Algériens résidant à l’étranger, les postes diplomatiques ou consulaires sont chargés d’aviser le Centre National aux mêmes fins, garantissant ainsi une gestion rigoureuse des passeports, quelle que soit la localisation de leurs détenteurs.
Cette nouvelle réglementation témoigne de l’engagement des autorités algériennes à renforcer la sécurité des documents d’identité et à lutter contre toute utilisation frauduleuse. Les procédures d’annulation et de désactivation des passeports non retirés permettront de prévenir efficacement les risques liés à la perte ou au vol de ces précieux sésames.
Avec cette réforme, l’Algérie se dote d’un cadre juridique solide et moderne pour la gestion des
passeports, offrant ainsi une protection accrue à ses citoyens et garantissant l’intégrité de ce document emblématique de l’identité nationale .
M.M.
