Le Conseil de sécurité des Nations unies est sur le point d’entamer une nouvelle tentative pour instaurer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Les membres non permanents du Conseil, incluant l’Algérie, ont élaboré un nouveau projet de résolution visant à mettre fin aux hostilités à Gaza, motivés par des considérations humanitaires. Selon des rapports internationaux convergents, les États-Unis ont indiqué qu’ils ne recourraient pas à leur droit de veto cette fois-ci, contrairement à leurs actions précédentes, ce qui laisse entrevoir une adoption probable du projet de résolution. Des négociations ont eu lieu la semaine dernière entre les membres non permanents du Conseil de sécurité et les États-Unis afin d’éviter que le projet de résolution soit bloqué. Il est rapporté que les États-Unis pourraient soit voter en faveur du projet, soit s’abstenir, selon des sources diplomatiques citées par l’Agence France-Presse.
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité ont également affirmé qu’ils ne feraient pas usage de leur droit de veto contre le projet de résolution. Il est rapporté par le journal « Al-Quds Al-Arabi » que la session de vote prévue aujourd’hui à 15 heures, heure d’Algérie, ne devrait pas voir le veto être utilisé.
Le nouveau projet de résolution propose un cessez-le-feu immédiat, avec pour objectif d’assurer la fourniture d’une aide humanitaire à tous les secteurs et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.
Ce projet bénéficie du soutien de plusieurs pays, dont l’Algérie, la Sierra Leone, le Mozambique, la Slovénie, la Suisse, Malte, la Guyane, ainsi que l’Équateur, le Japon et la Corée du Sud.
Il est à noter que les États-Unis ont bloqué trois projets de résolution antérieurs visant à mettre fin aux hostilités à Gaza, ce qui leur a valu des critiques internationales.
De son côté, l’Algérie s’est engagée à continuer ses efforts au sein des Nations unies jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu soit instauré et que justice soit rendue aux Palestiniens.
Malik.O.
Pas de veto envisagé: Les États-Unis ouverts à un cessez-le-feu à Gaza
