Partenaires sociaux, responsables de groupes publics et organisations professionnelles consultés: Nouveaux ministres : d’abord le tour de table !

APlus de dix jours après la nomination par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, du nouveau gouvernement Larbaoui II, les nouvelles têtes qui ont intégré l’Exécutif semblent prendre tout le temps nécessaire pour la maîtrise des dossiers avant de descendre sur le terrain. L’heure est donc aux rencontres avec les partenaires sociaux, les responsables d’entreprises dépendants de certains secteurs et autres organisations professionnelles.
Et c’est la stratégie adoptée jusque-là par trois ministres sur les 13 nouveaux membres du gouvernement et Nadir Larbaoui. Il s’agit du ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, du ministre de l’Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui et du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa. Ces derniers ont organisé, samedi, chacun au niveau de son département ministériel, des rencontres avec différents acteurs considérés comme partenaires dans la mise en place de leurs programmes. Le but étant également de s’imprégner des principales questions posées sur la table et débattre des problèmes qui peuvent être rencontrés sur le terrain.
Ainsi, le ministre de l’Industrie a entamé une série de rencontres avec les responsables des groupes industriels publics. Objectif : « évaluer leurs performances, celles de leurs filiales et entreprises affiliées, afin de garantir leur efficacité et de remédier aux dysfonctionnements », indique son département. Les premiers invités au ministère sont les responsables du Groupe des industries locales (Divindus), du Groupe des industries électroniques, électroménagères et électriques (Elec El Djazair), de la Société nationale de sidérurgie (SNS), ainsi que du Groupe Algerian Chemical Specialties (ACS) et leurs filiales respectives. Des directives sur les plans d’action desdits groupes, des stratégies de relance, et de leur situation financière et économique, par l’adoption de politiques de marketing dynamiques sur les marchés extérieurs, notamment africains, ont été données par Ghrieb.
Pour sa part, le ministre de l’Education a tenu deux réunions distinctes, l’une avec les présidents des organisations nationales agréées des parents d’élèves, et l’autre avec les responsables d’organisations syndicales agréées. Avec les syndicats, Mohamed Seghir Saâdaoui a expliqué sa vision pour l’école et le système éducatif, insistant sur «le développement du secteur et la réalisation des objectifs escomptés », non sans oublier de mettre l’accent sur «le dialogue et l’action participative, afin de remédier aux insuffisances ». Une invitation à dépasser la relation de confrontation qui ronge depuis des années le
ministère et les syndicats autonomes.
Par ailleurs, devant les présidents de la Fédération nationale des parents d’élèves, de l’Association nationale des parents d’élèves, et de l’Union nationale des parents d’élèves, qu’il a qualifiés d’«allié», le ministre a appelé les directeurs des wilayas de l’éducation à leur « ouvrir les portes » aux même titres qu’aux organisations syndicales des travailleurs. Saâdaoui a rappelé dans ce sens les instructions
du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, concernant l' »impérative coordination efficace avec les organisations des parents d’élèves ». Enfin, le ministre de la Justice a reçu le président de l’Union nationale des ordres des avocats (UNOA), Me Ibrahim Tairi, ainsi que les présidents des organisations régionales. Une rencontre qui a permis au Garde des Sceaux de passer en revue avec ses invités, certaines questions liées à «la coordination avec le barreau dans l’intérêt général » pour «une justice de qualité ». N’ayant pas pu évoquer tous les sujets, Lotfi Boudjemaa, a affirmé à ses hôtes «l’importance d’organiser une prochaine rencontre pour discuter de toutes les questions pertinentes» .
Farid B.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *