Au lendemain de la rentrée scolaire qui se fait aujourd’hui, c’est la rentrée parlementaire qui s’opère. En effet, l’ouverture de la nouvelle session parlementaire, après près de trois mois de congé, se fera
lundi 23 septembre. Prévue le 2 septembre, l’ouverture a été reportée dans le sillage de la campagne électorale pour l’élection présidentielle. Comme prévu, il était attendu que les parlementaires reprennent du service après la prestation de serment du Président de la République, réélu pour un deuxième mandat.
La dernière réunion conduite par le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali a été dédiée à l’évaluation des activités de cette institution législative au cours de la session écoulée.
Boughali a salué, lors de cette
réunion, « l’engagement de tous les services au plan d’action adopté auparavant », ce qui a « renforcé l’harmonie avec les autres institutions de l’Etat, notamment le gouvernement », rappelant que « l’objectif principal de tout un chacun était l’application du programme présenté au peuple algérien et adopté par ce dernier depuis cinq ans ».
A l’agenda de la nouvelle session, plusieurs projets de loi.
Le moment le plus important est sans doute la convocation d’une session
extraordinaire des deux chambres du Parlement avant la fin de l’année, au cours de laquelle le chef de l’Etat s’adressera à la nation et fera le bilan de son premier mandat.
Parmi les textes les plus importants qui attendent les députés, le projet de loi de finances 2025 qui ne devrait pas tarder à être examiné et adopté par le Conseil des ministres.
Il s’agit également du texte portant règlement intérieur de l’APN que
les députés n’arrivent pas à adopter à cause de profondes divergences entre les différents groupes
parlementaires. Le vote du texte a été reporté suite à un nombre astronomique de propositions d’amendements de députés qui contestent les dispositions du texte initial qui prévoit des sanctions financières afin de lutter contre le phénomène de l’absentéisme.
Ce projet de règlement intérieur de l’APN traîne depuis au moins quatre ans et les députés n’arrivent toujours pas à trouver le consensus nécessaire pour son adoption. Le projet de loi portant sur le code de procédure pénale qui vient remplacer l’ordonnance n 66-155 du 8 juin 1966 dont l’adoption a été reportée est programmé pour la nouvelle session.
Fateh.H.