Palestine occupée :Adoption de résolutions clés à l’ONU

L’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) a adopté mardi soir deux résolutions concernant la Palestine occupée, a rapporté l’agence de presse Wafa. La première résolution, « Résolution pour le règlement de la question palestinienne par des moyens pacifiques », a été approuvée par 157 voix pour. Huit ont voté contre et sept se sont abstenus. La deuxième résolution, concernant « Le Bureau des droits des Palestiniens au Secrétariat général », a été approuvée par 101 pays. 27 pays ont voté contre et 42 autres se sont abstenus.
L’Assemblée générale a tenu mardi une session pour discuter la situation en Palestine. Le président de l’Assemblée générale, Philemone Yang, a déclaré dans son discours que « la paix et la sécurité au Moyen-Orient ne peuvent être réalisées par la force ou l’occupation, mais uniquement par le dialogue, la reconnaissance mutuelle et l’engagement en faveur d’une solution juste, globale et durable fondée sur le droit international ». Le président Yang a insisté sur l’importance de la solution à deux Etats, la qualifiant de « seul chemin vers une paix durable ». Il a affirmé : « Après plus d’un an de guerre et de souffrance, la réalisation de cette vision est plus urgente que jamais », en référence à l’agression génocidaire en cours contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023.
Il a ajouté que « la solution à deux Etats, envisagée pour la première fois par la résolution 181 de l’Assemblée générale, adoptée il y a 77 ans, reste hors de portée ». Il a décrit la poursuite du déni de l’Etat palestinien comme « un prolongement de la violence et du désespoir », soulignant que la solution à deux Etats « est un cadre politique et une nécessité morale ». Concernant la situation désastreuse dans la bande de Ghaza, Yang a appelé à « un cessez-le-feu immédiat », en soulignant les pertes dévastatrices causées par l’agression sioniste, qui a fait des milliers de martyrs palestiniens, des millions de déplacés et détruit les infrastructures civiles. De son côté, le représentant permanent de l’Etat de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a déclaré que le peuple palestinien « fait face à des tentatives continues de destruction depuis plus d’un an ». Et de poursuivre: « La question de la Palestine est à l’ordre du jour des Nations unies depuis sa création, et elle reste le test le plus important de l’existence d’un système international fondé sur le droit ». « C’est une question de peuple privé de ses droits, qui se trouve au cœur de la Charte des Nations unies », a-t-il rappelé, ajoutant que « la solidarité avec le peuple palestinien doit se traduire par cette action décisive en faveur du droit international ».
R.I.

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