Le Secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires, Martin Griffiths, a alerté sur la gravité de l’agression sioniste contre Ghaza et l’ampleur de la famine y sévissant, déplorant que « les civils sont affamés et tués ».
Dans un post sur son compte sur la plateforme X, Griffiths, qui est également le coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, a affirmé que « pendant trois jours consécutifs, rien ni personne n’a été autorisé à entrer ou à sortir de Ghaza. La fermeture des postes frontaliers signifie pas de carburant. Cela signifie pas de camions, pas de générateurs, pas d’eau, pas d’électricité et pas de déplacement de personnes ou de marchandises ».
Et de poursuivre : « Les civils de Ghaza sont affamés et tués, et nous ne pouvons pas les aider ».
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué jeudi que « les fournitures de nourriture et de carburant dans la bande de Ghaza ne suffisent désormais que pour trois jours », affirmant que ses opérations dans l’enclave palestinienne « seraient suspendues au-delà de ce délai ».
« Les réserves de nourritu re et de carburant dans la bande de Ghaza sont suffisantes pour trois jours au plus », a prévenu le directeur régional de l’agence alimentaire mondiale pour la Palestine, Matthew Hollingorth, sur son compte sur la plateforme X.
Il a ajouté que les opérations de son agence à Ghaza « seraient suspendues en cas de manque de nourriture et de carburant ».