L’entité sioniste a commis, ce samedi, deux nouveaux massacres à Ghaza suite au bombardement de deux écoles dans les camps de réfugiés de Tal el-Zaatar et de Jabaliya, situés dans le nord de l’enclave palestinienne.
Au 43e jour de l’agression barbare sur la bande de Ghaza, l’épuration ethnique entamée par l’entité sioniste depuis le 7 octobre dernier continue avec deux nouveaux carnages.
Les forces armées de l’occupation ont visé l’école d’Al-Fakhoura, appartenant à l’UNRWA et où se sont réfugiés des milliers de civils palestiniens. Ciblée une première fois le 4 novembre passé, cette seconde attaque sur cette école a causé des dizaines de martyrs, dont la plupart sont des femmes et des enfants, a indiqué l’agence de presse palestinienne WAFA citant d.
Le second carnage a été perpétré dans une autre école à Tal el-Zaatar, toujours au nord de Ghaza, et a fait autant de victimes que le premier.
Réagissant aux massacres collectifs perpétrés par les forces de l’occupation sionistes, le ministère des affaires étrangères palestinien a dénoncé ces actes ignobles et considère que le massacre de l’école d’Al-Fakhoura est une nouvelle preuve que cette guerre cible les civils palestiniens et vise à évacuer le nord de l’enclave.
À ces deux boucheries s’ajoutent également les attaques ciblant les différentes structures hospitalières de la bande de Ghaza, notamment l’hôpital Al-Shifa assiégé depuis quatre jours.
Dans une conférence de presse, tenue ce samedi, la ministre de la Santé palestinienne, Mai Al-Kaileh, a appelé les Nations Unies, les organisations internationales de santé, l’Association internationale de la Croix-Rouge à faire pression sur l’entité sioniste pour permettre de transférer les nouveau-nés et les patients de l’hôpital d’Al-Shifa aux hôpitaux de la Cisjordanie occupée et en Egypte.