Au cœur des somptueux salons du Palais d’El Mouradia, le Président Abdelmadjid Tebboune a tenu aujourd’hui une rencontre stratégique avec une délégation conjointe de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, marquant un nouveau jalon dans l’affirmation de l’Algérie comme un acteur incontournable en Méditerranée.
Entouré d’une imposante délégation militaire et parlementaire, le président Tebboune a présenté la vision de l’Algérie pour la stabilité et le développement inclusif de la région, mettant en avant une approche centrée sur la paix, le multilatéralisme et le respect des droits humains.Cette rencontre vient renforcer le message fort lancé la veille par Salah Goudjil, Président du Conseil de la Nation, lors de son intervention devant la même délégation. M. Goudjil a livré un discours percutant, dénonçant les atteintes aux droits humains et les dérives sécuritaires qui ensanglantent la Méditerranée, particulièrement les déplacements
forcés et la situation dramatique à Gaza. Décriant le « colonialisme de peuplement » et les « génocides », il a exhorté la communauté internationale à sortir de son indifférence coupable et à s’engager pour les droits des peuples opprimés.M. Goudjil a également présenté un plaidoyer pour la coopération parlementaire et le développement économique inclusif, en soulignant que seule une telle approche permettrait d’éradiquer les racines du terrorisme et de l’extrémisme violent. Fidèle à l’esprit de la « Nouvelle Algérie » définie par le président Tebboune, il a réaffirmé les valeurs révolutionnaires d’autodétermination et d’innovation, tout en appelant à une transition énergétique durable pour construire un avenir prospère.En écho aux propos de M. Goudjil, le président Tebboune a insisté sur l’importance de bâtir un ordre régional fondé sur le respect de la souveraineté, bannissant l’ère de la « tutelle » et des « standards à double échelle ».
Il a souligné l’expérience de l’Algérie, forgée dans les luttes de libération et la résilience face aux épreuves du terrorisme, comme un modèle inspirant pour un partenariat régional fondé sur la raison, l’humanisme et la souveraineté. Face à Marcos Perestrello, vice-président de l’AP-OTAN, qui a reconnu la complexité des crises méditerranéennes, la voix algérienne s’est imposée en faveur de solutions équilibrées pour les dossiers palestinien et sahraoui, prônant la coopération pacifique et la réconciliation entre les rives méditerranéennes .
M.M.