Le Premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, n’a pas caché la colère de son parti face au nouveau dérapage du permanent du Royaume Marocain auprès des Nations unies, Omar Hilale, qui a tenu des propos mensongers à la réunion du comité des 24 de l’ONU, tenue lundi 13 juin à New York.
Dans une nouvelle provocation, destinée à la consommation, le représentant marocain a palabré à propos de la colonisation de la Kabylie par l’Algérie, dans une tentative de détourner l’attention sur la question du Sahara occidentale, inscrite à l’agenda de l’ONU depuis plusieurs décennies.
Et c’est en Kabylie justement que le FFS, fortement implanté dans la région, a répliqué aux propos infondés par Omar Hilale. « Les propos de Omar Hilal à l’ONU sont d’une gravité extrême qui nous impose d’être responsable et d’apporter les éclaircissements nécessaires. Nous ne pouvons pas imaginer aujourd’hui et à l’avenir la Kabylie en dehors du destin national. Nous ne pouvons pas parler de l’Algérie sans la Kabylie », a lancé le Premier secrétaire du FFS lors d’une rencontre fédérale tenue dans la wilaya de Béjaïa.
En effet, le Premier Secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche a présidé, hier, une rencontre dans la fédération de Tizi-Ouzou et avant-hier, une autre rencontre à Béjaïa. Durant ces rencontres, il a installé les Commissions administratives des deux fédérations.
« Cette opération s’inscrit dans le cadre du renouvellement et de mise à niveau des structures locales du parti et intervient suite à l’élection des responsables de ces deux fédérations aux postes de Présidents des APW des deux wilayas », a expliqué le parti dans un communiqué.
Des rencontres qui interviennent à la veille de l’organisation du congrès ordinaire du FFS. Le Premier secrétaire national du parti a profité de l’occasion pour accabler les militants qui s’expriment en dehors du cadre organique, au moment où des mécontents accusent la direction nationale de vouloir organiser un congrès sur mesure.
Il y a quelques jours, des militants ont annoncé la création d’un comité dénommé Comité national pour la sauvegarde du FFS. Ils ont dénoncé, dans un communiqué, les dérives de la direction nationale issue du dernier congrès extraordinaire qui, selon eux, ne recule devant rien pour bafouer les statuts, en témoignent les prises de décisions en dehors des cadres habilités, des suspensions arbitraires et sanctions abusives, la fermeture des structures locales ( sections et fédérations), le viol sans vergogne des règlements par la non tenue d’une session du conseil national.
Ils accusent ce qu’ils appellent une « pseudo direction » de persister dans sa démarche suicidaire à tenir un congrès ordinaire factice avec leur clientèle et ses nouvelles recrues pour les besoins de la circonstance : une véritable atteinte à l’identité du FFS et énième coup de force à l’égard de la volonté des militants.
Fateh H.