Soixante-dix-mille (70.000) civils dans le nord de la bande de Ghaza risquent de mourir de faim et de soif s’ils survivent aux intenses attaques menées par l’armée sioniste dans le cadre d’un siège intensifié qui dure depuis plus d’un mois, selon la Défense civile palestinienne.
Des sources de la Défense civile palestinienne dans la bande de Ghaza, citées par des médias, ont rapporté mardi que « 70 000 civils dans le nord de la bande de Ghaza risquent de mourir de faim et de soif s’ils survivent aux intenses attaques » sionistes.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a affirmé de son côté que « plus de 65 000 Palestiniens souffrent de conditions inhumaines dans le nord de la bande de Ghaza en raison des bombardements continus et les restrictions concernant les biens de première nécessité ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également annoncé l’échec de ses trois tentatives de déploiement d’une équipe médicale internationale dans les hôpitaux Kamal-Adwan et Al-Awda, dans le nord de Ghaza, après que l’occupation leur a refusé l’entrée. L’OMS prévoit d’envoyer de nouvelles missions dans les prochains jours pour livrer des fournitures médicales vitales et transporter 10 000 litres de carburant. Parallèlement, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a envoyé du matériel médical pour traiter la malnutrition aiguë, tandis que le Programme alimentaire mondial (PAM) a transporté 200 tonnes de nourriture pour aider les populations touchées dans le nord et le sud de la bande de Ghaza.
R.I.