L’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) a accueilli avec une vive satisfaction l’émission par la Cour pénale internationale d’un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant. Une décision perçue par l’organisation comme « une avancée importante dans la lutte contre le génocide en cours à Gaza et qui affecte
la conscience humaine ».Fidèle à ses convictions, l’UNOA a réitéré son appui total à la noble cause palestinienne et sa contribution inébranlable à la consolidation de la justice internationale. Déterminée à voir triompher l’équité, elle a annoncé qu’elle mettra en œuvre tous les moyens à sa disposition pour que les deux présumés criminels de guerre ne puissent échapper à une condamnation.Il convient de rappeler que des avocats algériens, aux côtés de confrères arabes et européens, ont participé au dépôt d’une plainte auprès des instances judiciaires internationales (CPI et CIJ) contre Netanyahu et ses ministres, les accusant de génocide contre la population civile dans l’enclave palestinienne. Face à cette situation alarmante, l’UNOA a lancé un appel solennel aux 124 pays ayant ratifié le Traité de Rome, officialisant le statut de la CPI. Ces nations sont instamment priées d’assumer pleinement leurs responsabilités et d’arrêter le Premier ministre et l’ex-ministre de la Défense de l’entité sioniste s’ils foulent leurs territoires de souveraineté.Déjà, six pays européens, dont l’Espagne, l’Irlande, l’Italie et les Pays-Bas, ont annoncé leur disposition à exécuter le mandat d’arrêt de la CPI.
Un acte fort qui ne fait que souligner la gravité des accusations pesant sur Netanyahu et Gallant,
présumés coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
F.B.