Le processus de renouvellement des structures d’organisations et d’animations sportives algériennes, en prévision du mandat olympique (2024/2028) a précipité le départ de plusieurs cadres supérieurs exerçants au ministère des sports, avons-nous appris.
Le nouveau ministre des Sports, M. Walid Sadi a en effet opéré, en ce début de semaine, des changements au niveau de son département en réponse aux doléances de la communauté sportive.
Il s’agit du directeur général des sports ainsi que trois autres sous-directeurs qui ont été remerciés, selon des sources concordantes. Ces fins de fonctions, opérées par le nouveau locataire de la place du 1er-Mai, interviennent à la suite d’une gestion jugée “chaotique du processus de renouvellement des associations sportives” dont la fédération algérienne de tennis qui a fait couler beaucoup d’encre, notamment l’affaire de l’ancienne championne de tennis, Mme Bouchabou Nabila. Pour rappel, cette dernière, ayant représenté dignement la nation, y compris durant la décennie noire, avant qu’elle ne devienne entraineur national pendant douze longues années parallèlement à sa carrière professionnelle dans un corps constitué, (Protection civile en l’occurrence), a saisi le ministère des Sports après sa candidature pour le bureau fédéral de la Fédération algérienne de tennis ait été rejeté par la commission de candidatures en dépit de la présentation d’une dérogation ministérielle, délivrée par l’ex-ministre de la jeunesse et des sports, “sous la référence, N° 315 datée du 18/11/2024, en reconnaissance à son vécu sportif sanctionné par une attestation d’athlète d’élite, et aussi pour sa contribution dans le développement du tennis féminin, conformément aux dispositions de l’article 17, du décret exécutif, N° 16-153 correspondant au 23 mai 2016”. Cette affaire a fini par susciter l’indignation de plus d’un, suivie d’une polémique sur les réseaux sociaux, dont la colère de plusieurs tennismen qui ont violemment condamné les démarches entreprises à l’encontre de la médaillée d’Or aux championnats arabes organisés au Liban en 1995. Bref, Sadi prend le taureau par les cornes et décide d’opérer les premiers changements dans son département. Ainsi, c’est l’ex-directeur de la jeunesse et des sports de Constantine, M. Lahcen Ladjadj qui succède à l’ancien directeur général des sports, M. Hassani Mustapha. Ainsi, cette mesure entreprise à l’encontre de ses cadres, M. Walid Sadi aurait averti les siens contre tout acte d’ingérence ou excès de pouvoir dans le cadre de leurs attributions statutaires .
H.A